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19/12/2024

- Falvy

Bonjour je me permet quelques remarque….Dans ce contexte, la stratégie de capter le CO₂ d’autres usines sans boucle fermée dans le méthanolateur est, en effet, plus bénéfique financièrement pour l’entreprise que pour la planète. Bien que ce modèle puisse réduire les émissions de CO₂ de manière localisée (en captant le CO₂ à la source dans les autres usines), il ne constitue pas une réduction nette et durable des émissions de CO₂ pour l’environnement global. Sans parler des sources émettrices de co2 pour l’acheminement. Voici pourquoi ce modèle est, en réalité, contre-productif à long terme :

1. Réduction locale mais pas globale des émissions de CO₂ Le CO₂ capté par l’usine de méthanolisation est transformé en méthanol, mais ce méthanol, lorsqu’il est consommé (par combustion ou dans d’autres utilisations), relibère le CO₂ dans l’atmosphère. Cela signifie qu’il n’y a pas de réduction nette de CO₂ : le carbone est simplement temporairement stocké sous forme de méthanol.
• Effet de localisation : Bien que le CO₂ soit capté et valorisé à partir de sources industrielles externes, il finit par être relâché ailleurs, ce qui ne fait que déplacer les émissions de CO₂ au lieu de les réduire.
• Pas de capture permanente : Contrairement à un captage de CO₂ destiné à un stockage géologique permanent, ce modèle n’empêche pas le CO₂ de retourner dans l’atmosphère.

2. Objectif financier et non écologique Cette stratégie permet à l’usine de générer des revenus supplémentaires en acceptant le CO₂ d’autres industries qui paient pour se « décarboner ». L’incitation principale pour le groupe est donc d’ordre financier :
• Gain économique : En captant le CO₂ d’autres usines, l’usine de méthanolisation perçoit des paiements, et les autres industries évitent des coûts liés à la taxe carbone ou aux installations de stockage.
• Enjeu de réputation : Les entreprises peuvent également profiter d’une meilleure image de marque en apparaissant comme un acteur de la réduction des émissions, même si, en réalité, les émissions ne sont que temporisées.

3. Un modèle qui ralentit la transition écologique En l’absence de boucle fermée ou de solutions de stockage permanent, ce modèle ralentit potentiellement les efforts de réduction réelle des émissions de CO₂. En facilitant la valorisation temporaire du CO₂, il peut dissuader les entreprises de chercher des solutions plus efficaces et durables pour éliminer leurs émissions :
• Peu de pression pour des solutions durables : Les industries qui achètent ce service peuvent être moins enclines à investir dans des technologies de décarbonation profonde (énergies renouvelables, captage et stockage permanents).
• Contribution limitée aux objectifs climatiques : Ce modèle n’aide pas véritablement à réduire les niveaux de CO₂ dans l’atmosphère, limitant son impact positif pour les objectifs globaux de réduction de gaz à effet de serre. Conclusion : En somme, ce choix est essentiellement motivé par des gains financiers et contribue peu à la lutte contre le changement climatique au niveau global. Ce modèle de valorisation temporaire du CO₂ réduit les émissions uniquement de manière locale et temporaire. Pour un impact écologique significatif, une approche plus durable consisterait en une boucle fermée pour le CO₂ ou un stockage permanent, de manière à limiter efficacement le retour du CO₂ dans l’atmosphère.
Réponse : Bonjour, merci pour votre contribution.

Nous comprenons que le sujet du bilan carbone vous intéresse et allons donc l’expliciter point par point :

1. Le projet OrCHyDé n’a pas pour objectif de “décarboner son fournisseur de CO₂ biogénique”.
Le CO₂ utilisé dans le projet est qualifié de “biogénique” : cela signifie qu’il provient de l’atmosphère, ayant été capté par des plantes telles que la betterave ou le blé. Si l’humain n’intervenait pas, ces plantes se décomposeraient naturellement, libérant leur CO₂ dans l’atmosphère et fermant ainsi un cycle naturel. Pour cette raison, dans les bilans carbones, le CO₂ biogénique est comptabilisé comme “neutre” (valeur 0), car il ne modifie pas la concentration globale de CO₂ dans l’atmosphère.
Le projet OrCHyDé se limite à capter ce CO₂ biogénique issu du cylce naturel pour produire du carburant propre en substitution de carburant fossile. Concrètement, au lieu qu’un navire consomme un carburant fossile émettant du CO₂ fossile (stocké depuis des millions d’années) qui augmente durablement la concentration de CO₂ dans l’atmosphère, ce navire émettra un CO₂ biogénique provenant des plantes et donc déjà issu de l’atmosphère, sans en augmenter la quantité totale.

2. Le projet OrCHyDé achète le CO₂ biogénique auprès d’un fournisseur non pas pour le décarboner mais car ce CO₂ biogénique a une valeur marchande du fait de son grand intérêt pour concourrir à la décarbonation d’autres secteurs : c’est bien le secteur du transport maritime que le projet OrCHyDé visera à décarboner, et non son fournisseur de CO₂ biogénique. De plus, puisque le CO₂ biogénique n’est pas compté comme une émission dans les bilans carbones, il n’entre pas dans le système des quotas carbone.

3. Étant donné que le CO₂ biogénique est comptabilisé comme neutre (valeur 0) dans les bilans carbones, il n’y a pas de pression pour que les industriels cessent d’en émettre. Cependant, le projet OrCHyDé offre une alternative aux armateurs de navires en leur permettant de remplacer le CO₂ fossile par une solution neutre en carbone. Cette alternative est également moins polluante, car elle évite les émissions de particules nocives associées à l’utilisation de fiouls lourds fossiles.

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18/12/2024

- Ribemont

Après avoir étudié le projet je n’ai pas trouvé le bilan carbone de cette installation dans sa globalité. Il s’avère que le rendement énergétique de la production du méthanol étant faible, comment expliquer que ce projet utilise des énergies renouvelables et/ou décarbonée comme le nucléaire pour produire beaucoup moins d’énergie. Enfin le projet est grand consommateur d’eau ce qui suppose de bien mettre à plat les besoins locaux cummulés et donc revoir les arrêtés préfectoraux de Tereos, comme bien étudier celle qui serait attribuée à Verso Energy; Les débits d’étiage que nous observons et avons mesuré par plusieurs fois à Lucy-Ribemont sont plus sévères que ceux donnés par l’organisme Shapi (les mesures de ce dernier ont été arrêtées à 2016). Par ailleurs la fiche shapi, il semblerait qu’elle intègre le débit qui passe par le bras de Thénelles dans ses calculs statistiques. Il serait opportun que des mesures pendant l’étiage sur un minimum de 5 ans soient entreprises rapidement par Verso Energy en collaboration avec Tereos. Le clapet d’Origny rend difficile ces mesures car la prise d’eau de Tereos se trouve en amont et l’eau déviée par celle-ci n’est pas déversée dans le bras principal que quelques Km en aval d’Origny. J’attire votre attention sur le fait que le petit ruisseau du Fontingneux qui prend sa source au pied du B7 peut être à sec et de toute façon ne peut supporter aucun rejet polluant et/ou chaud, tellement que son débit est faible en étiage. A titre de précaution le dimensionnement de la station d’épuration de l’eau de l’Oise qui servira à l’hydrolyse devra prendre en compte la qualité de l’eau en crue, car si les étiages serons plus sévères de 30% en 2050, les crues aussi elles seront plus fréquentes. De ce fait j’exprime le souhait, si ce projet voit le jour, qu’une attention particulière soit donnée au recyclage maximal des eaux utilisées.
Réponse : Bonjour, merci pour votre contribution.

Votre question soulève deux points :

– Concernant le bilan carbone de l’installation, il est estimé qu’une économie de 170 000 à 270 000 tonnes de CO2 par an pourrait être réalisée, selon le scénario envisagé. Ces chiffres s’appuient sur une méthodologie fournie par l’Union Européenne. Les informations sur le bilan carbone se trouvent en page 78 du dossier de concertation.

– En ce qui concerne l’utilisation de l’eau, c’est effectivement un aspect crucial qui fera l’objet d’études approfondies. Pour rappel, la concertation préalable se situe en amont du projet, et ces études ne sont pas encore faites. À ce stade, des estimations préliminaires basées sur les données des stations existantes ont permis de démontrer que le besoin en eau était à priori compatible avec la ressource en eau. Des études détaillées seront réalisées lors des étapes de demande de permis et de concrétisation du projet. Verso Energy entend mettre en place, en collaboration avec les services de l’état (DREAL, DDT), une méthode d’analyse des impacts des prélèvements & rejets d’eau fiable et adaptée aux spécifictés locales. Notamment, Verso Energy sera vigilant aux sujets de la fiabilité des données utilisées et de la prise en compte des effets cumulatifs et des débits spécifiques des différents bras d’Oise.

Les perspectives de recyclage des eaux de Tereos ou de la station d’épuration voisine pourront-être étudiées, sous réserve de l’accord de ces derniers.

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06/11/2024

- Surfontaine

Ancien agriculteur 81 ans suis favorable à votre projet. Créateur d’emplois pour la région et peut-être moins d’inondation avec l’eau tirée dans l’Oise.
Réponse : Bonjour, merci pour votre message. VERSO ENERGY est fier de s’engager à travers ce projet dans la création d’emplois dans le territoire.

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05/11/2024

- Ribemont

Entièrement d’accord pour cette création
Réponse : Bonjour, merci pour votre soutien

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05/11/2024

- Mont d'Origny

Contre ce projet sur mon territoire
Réponse : Bonjour, merci pour votre contribution.

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04/11/2024

- Origny sainte Benoîte

Bon projet pour l’environnement, moins de pollution, cela ne peut être que bon pour la nature, vous avez le feu vert
Réponse : Bonjour merci pour votre soutien au projet et votre contribution.