Vos avis, vos questions et les réponses des maîtres d'ouvrage

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Avis

4 septembre 2025

Bernot

Je viens de recevoir dans ma boîte aux lettres un message émanant de la mairie nous informant qu'”un arrêté préfectoral concernant la restriction de l’usage de l’eau a été pris , en raison de la situation actuelle, jusqu’au 30 octobre 2025″ et nous invitant à limiter notre consommation d’eau. Pourtant, il n’avait cessé de pleuvoir cet hiver! Et nous restreignions déjà au maximum notre usage de l’eau depuis bien longtemps, dans le souci d’économiser la ressource. Et c’est dans ce contexte que OrCHyDé annonce vouloir prélever 2800 m3 d’eau par jour! N’est-ce pas complètement déraisonnable? Avec les conséquences inévitables mais prévisibles du réchauffement climatique qui va peser lourdement sur la ressource en eau, il me paraît inacceptable de sacrifier les besoins essentiels et vitaux de la population au profit d’une industrie aussi consommatrice en eau. Ce projet démesuré est une aberration, tant d’un point de vue écologique que citoyen. Il n’est donc pas le bienvenu sur ce territoire.

Réponse :

Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.
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Avis

28 juillet 2025

Guise

Non à ce nouveau projet démesuré, qui va à l’encontre de la réduction nécessaire de la consommation d’énergie quelle qu’elle soit ! Ce territoire est déjà bien trop constellé d’installation industrielles, au dépend de la préservation des espaces naturelles. Les habitants méritent un cadre de vie sain, protégé et agréable ; pas une nouvelle installation dont ils ne verront qu’à peine les faibles bénéfices en terme d’emploi. Cessons enfin de pensez rentabilité et projet économique sous couvert de greenwashing que seules les personnes peu / mal informées croient encore.

Réponse :

Bonjour,
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52

Question

28 juillet 2025

Ribemont - Lucy

24/07/2025. A la question 13 qui parle de la sécurité des routes je ne comprends pas votre réponse. Vous dites “nous travaillons en étroite collaboration avec les services de l’état, les bureaux d’études, les fournisseurs de technologies et les experts techniques pour concevoir une installation industrielle parfaitement conforme aux règles de sécurités et de maîtrise des risques”. Et à la fin de votre réponse vous écrivez “ces études ne sont actuellement pas encore faites”. Et à la page de votre site internet “ouverture de phase de concertation continue” vous écrivez “les études liées à la préparation des permis seront lancés ultérieurement lorsque le contexte réglementaire sera plus stabilisé”. Ce n’est pas clair. Qu’avez-vous commencé comme études ? Avec qui travaillez-vous? Merci d’être plus clairs dans vos réponses, on ne comprend rien.

Réponse :

Bonjour,
La phrase « Nous travaillons en étroite collaboration avec les services de l’État, les bureaux d’études, les fournisseurs de technologies et les experts techniques pour concevoir une installation industrielle parfaitement conforme aux règles de sécurité et de maîtrise des risques » signifie que nous échangeons avec de nombreux acteurs de tous horizons dans le cadre du projet, afin de garantir sa conformité avec l’ensemble des règles en vigueur.

Nous avons réalisé des premières études (faisabilité) qui ne permettent pas de répondre à toutes les questions du public ni de d’alimenter nos demandes de permis. De nouvelles études plus approfondies, permettant notemment la préparation des permis, restent à mener : ces études complémentaires ne sont pas encore lancées

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Avis

28 juillet 2025

Saint-Quentin (02100)

Bonjour. Je suis sidéré par la lenteur de vos réponses (qui sont toujours “à côté de la plaque”). Manifestement, nos questions vous embêtent. Je pense (et je suis loin d’etre le seul) que vous feriez mieux d’abandonner ce projet qui est une aberration écologique et humaine.

Réponse :

 

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Avis

29 juillet 2025

Parpeville

OrCHyDé : Un caprice et un gouffre énergétique destinés à alimenter les cargos en mer de Chine. Présenté comme un projet phare de la transition énergétique, OrCHyDé s’impose surtout comme un défi au bon sens et l’illustration d’un paradoxe industriel et stratégique difficilement défendable. Au cœur de l’Aisne, où comme chacun le sait, les ports en eau profonde sont légion, on ambitionne de produire de l’hydrogène « vert » par électrolyse, pour le transformer en e-méthanol à partir de CO₂, pour fabriquer un carburant censé alimenter… les porte-conteneurs géants opérant en mer de Chine. Autrement dit : on va engloutir des centaines de mégawatts d’électricité pour fabriquer un carburant synthétique qui sera brûlé à des milliers de kilomètres, dans des navires qui continueront à importer ce que notre industrie, affaiblie par ces mêmes choix politiques, ne peut plus fabriquer. L’image est saisissante : pendant qu’on défigure nos paysages et qu’on artificialise nos terres agricoles pour « sauver le climat », nous envisageons de produire des molécules énergétiques destinées à soutenir un modèle de mondialisation dont chacun mesure aujourd’hui les effets délétères. Un processus énergétiquement inefficace La logique technologique est encore plus déroutante lorsqu’on en analyse la réalité énergétique. L’électrolyse de l’eau, première étape du procédé, affiche un rendement de 65 % en moyenne, qui tombe à 50 % dès qu’on prend en compte les pertes liées à la compression, au refroidissement et au stockage de l’hydrogène. Vient ensuite la conversion en e-méthanol, qui induit de nouvelles pertes thermodynamiques. Au total, moins de 30 % de l’électricité initiale subsiste dans le carburant final. Autrement dit, pour restituer 1 kWh d’énergie utile dans les moteurs des navires, il faut en dépenser 3 à 4 kWh au départ. À l’heure où chaque kilowattheure compte, peut-on sérieusement défendre ou justifier un tel gaspillage ? Ces pertes considérables n’ont rien d’un détail : elles impliquent une consommation d’électricité absolument massive, estimée à 340 MWh en continu pour le seul site OrCHyDé, soit l’équivalent d’un tiers de la puissance d’un réacteur nucléaire. Une telle demande conduira à mobiliser des infrastructures lourdes (poste source 225 kV, renforts du réseau RTE), tout en accentuant la tension sur le système électrique national. Pendant ce temps, des usages locaux – transports publics, électrification des industries régionales, réseaux de chaleur – restent sous-financés ou inachevés. Mieux, on justifiera le doublement de la facture électricité des Français pour la mise en œuvre de projets aussi aberrants. Comment justifier que notre électricité, largement décarbonée grâce au nucléaire, serve à produire un carburant exporté en Asie avec un rendement global aussi ridicule ? Et à quel coût ? Un mirage économique, masqué par les subventions Ce projet repose en outre sur un modèle économique fragile qui ne tiendra que par la magie des subventions. Le coût global annoncé avoisine un milliard d’euros (investissement industriel, infrastructures, connexions réseau). Le tout pour créer 130 emplois pérennes. Plus de 6 millions d’euros par poste créé, un ratio qui défie tout principe de bonne gestion publique ! Même en intégrant des retombées indirectes, on reste face à une inefficacité socio-économique manifeste, particulièrement choquante dans un département où les besoins en emplois locaux sont criants. La Cour des comptes (Rapport ENR 2023) avait bien évalué les risques lorsqu’elle affirmait: « Les soutiens publics doivent être ciblés sur des projets présentant un ratio coût/bénéfice équilibré et des retombées territoriales significatives. » Ici, outre l’absurdité des solutions techniques, il faut bien avoir conscience que la majorité des financements proviendrait de subventions nationales et européennes. Autrement dit, ce sont les contribuables qui, encore une fois, paieront pour une filière dont la rentabilité repose sur un carburant hors de prix, destiné à des armateurs qui n’auront aucune obligation de l’acheter. Ce passage qui suit, extrait d’une revue spécialisée dans le domaine de l’énergie et qui traite de l’effondrement du marché de la voiture électrique devrait nous inviter à réfléchir avant de se jeter tête la première dans ce genre de projet: « Les politiques, les technocrates, les militants et même bon nombre de dirigeants de groupes automobiles ont oublié une chose essentielle : le consommateur final a toujours raison…Refuser de voir la réalité en face, la politique de l’autruche, non seulement ne règle pas les problèmes, mais en général les accentue. La France et l’Europe ont fini par s’en rendre compte, mais le réveil est douloureux. Il l’est dans de multiples domaines et notamment dans ceux de l’énergie et de l’automobile » La crédibilité du porteur de projet : Ajoutons à cela que les promesses faites par le porteur de projet au public ont évolué au gré des réunions. Lors de la première rencontre à Origny-Sainte-Benoîte, on nous a affirmé sans sourciller que l’usine serait alimentée exclusivement par les parcs solaires (2 GW annoncés) dont Verso Energie prétendait être propriétaire, garantissant une autonomie « 100 % renouvelable ». Questionnés sur la continuité de production la nuit ou en cas de faible ensoleillement, on nous a brandi la solution miracle des batteries géantes. À la réunion suivante, changement radical : l’usine sera en réalité branchée sur le réseau national, dont plus de 70 % de l’électricité provient… du nucléaire. Cette volte-face interroge : que vaut un projet dont les fondements techniques changent au gré des réunions ? Et que penser de la transparence des promoteurs ? Renseignements pris, il s’est avéré que Verso Energie avait en portefeuille de 1 Gw de – projets – dans le solaire… Puisqu’ils nous ont menti sur ce point, quel crédit peut-on accorder à leurs nouvelles affirmations ??? Une logique hors sol qui sacrifie les territoires Au-delà de son absurdité énergétique et économique, le projet révèle une conception hors sol de la transition énergétique. Car cette électricité, aujourd’hui, pourrait être infiniment mieux utilisée : électrification des usages, décarbonation des industries régionales, développement de transports collectifs électriques, soutien à la rénovation thermique. Des solutions concrètes, créatrices d’emplois non délocalisables, directement bénéfiques pour la population. À la place, on sacrifie des hectares de terres agricoles, on multiplie les risques industriels (hydrogène hautement explosif, méthanol toxique, lignes à très haute tension) et on installe ces dangers à proximité immédiate des habitations, sans oublier la cohabitation avec un site déjà classé Seveso. Et pour quel objectif ? Produire un carburant hors de prix, destiné à des navires opérant dans le détroit de Malacca, pour des pays qui n’ont aucune obligation d’en consommer. En conclusion : un projet emblématique d’une dérive OrCHyDé incarne une transition énergétique dévoyée : techniquement inefficace, économiquement absurde, stratégiquement incohérente. Derrière le vernis « vert »à la mode, ce projet concentre tout ce qu’il faudrait éviter : l’idéologie déconnectée de la réalité, une consommation d’électricité pharaonique, un gaspillage d’énergie massif, des risques industriels majeurs et des retombées locales quasi inexistantes. Au lieu de servir le territoire, il le fragilise, au nom d’un modèle globalisé qui ne profitera qu’à quelques acteurs financiers pour satisfaire les lubies d’idéologues en mal de reconnaissance.

Réponse :

Bonjour,
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Question

1 août 2025

02240

30/07/2025 Vos réponses sont tellement déshumanisées qu’elles donnent l’impression d’être générées par l’intelligence artificielle. Est-ce le cas?

Réponse :

Bonjour, nos réponses ne sont pas générées par l’intelligence artificielle.

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Avis

1 août 2025

Parpeville

Le projet Orchydee, présenté comme un modèle innovant en matière de production d’hydrogène vert et de e-méthanol, apparaît déconnecté des réalités économiques et techniques actuelles. En effet, plusieurs exemples internationaux récents, dont l’annulation emblématique du projet Australian Renewable Energy Hub (AREH) de BP en Australie, soulignent clairement l’absence de viabilité économique et commerciale de tels projets à grande échelle. Premièrement, comme illustré par l’échec de BP, les coûts de production extrêmement élevés de l’hydrogène vert (estimés entre 8 et 12 USD par kilogramme) rendent cette énergie non compétitive par rapport aux alternatives existantes. Le projet Orchydee, qui repose sur une consommation massive d’électricité à l’origine « renouvelable », n’échappera pas à cette logique économique implacable. Sans un coût d’électricité virtuellement gratuit – ce qui est tout à fait irréaliste – la production d’hydrogène vert restera économiquement non viable. Deuxièmement, le projet Orchydee ne repose actuellement sur aucune garantie ferme d’achat de l’hydrogène ou de l’e-méthanol produit. À l’image de l’échec du projet australien, qui s’est effondré faute de contrats d’approvisionnement solides et fiables, Orchydee risque de se heurter rapidement à une absence de débouchés commerciaux réels. Aucune demande substantielle n’existe aujourd’hui sur le marché européen ou international, les acheteurs potentiels restant prudents, voire sceptiques, face aux coûts et aux incertitudes techniques liées à ces carburants synthétiques. Pire, aujourd’hui, si l’on en croit les assertions des responsables de TEREOS, aucun engagement n’a été pris quant à la mise à disposition de CO² pourtant .vital pour la mise en œuvre du projet. Troisièmement, les problématiques logistiques demeurent ignorées ou minimisées par le projet Orchydee. Le stockage, le transport et la distribution de l’hydrogène et de ses dérivés impliquent des infrastructures coûteuses, complexes et potentiellement dangereuses, inexistantes localement. La situation géographique d’Origny-Sainte-Benoîte ne fait qu’aggraver ces difficultés logistiques, augmentant les coûts finaux de livraison vers des marchés hypothétiques. Enfin, le contexte industriel régional ne justifie pas davantage le projet Orchydee. Présenté comme une opportunité locale, ce projet semble surtout répondre à une logique spéculative, soutenue par d’importantes subventions publiques, sans bénéfice avéré pour l’économie locale ou nationale. À ce jour, les promesses d’emplois ou de retombées économiques restent floues, alors que les risques environnementaux et sécuritaires, liés à la proximité d’installations classées SEVESO, sont, eux, bien réels. En conclusion, le projet Orchydee reproduit les mêmes erreurs que celles observées à l’international avec le projet australien de BP : coûts de production prohibitifs, absence de demande fiable, et contraintes logistiques majeures. Il apparaît donc essentiel de remettre en cause, dès à présent, la pertinence et la cohérence économique d’un tel projet, dont l’utilité réelle reste profondément discutable. Sources : https://www.energyconnects.com/news/renewables/2025/july/the-147-billion-green-hydrogen-bubble-that-bp-helped-burst/

Réponse :

Bonjour,
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Question

1 août 2025

MONT D ORIGNY

01.08.2025 suite à vos réponses de 11/2024 : avez vous clairement identifié les constructeurs de moteurs de navires qui devraient fonctionner à l’e-méthanol ? Peut on connaître les noms de ces grands (forcément) groupes ? MERCI Parce que si les structures industrielles, et les capacités d’investissement, capables d’usiner ces moteurs n’existent pas, y a t-il urgence à mettre la charrue avant les boeufs ? sur notre territoire…

Réponse :

Bonjour, plusieurs navires utilisant des moteurs adaptés au méthanol sont en service, les constructeurs connus sont Man Energy Solutions, Wärtsilä ou Hyundai. Ces constructeurs sont donc bien identifiés et opérationnels. 

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Question

1 août 2025

MONT D ORIGNY

Hier, allant au marché, je découvre au bas de ma rue, le niveau de l’OISE peu élevé. Normal, nous sommes en été. Vous nous avez répondu à la réunion de 11/2024, que vous alliez prélever 2800 m3 eau / jour : alors je réfléchis à tout ces bras de l’Oise qui alimentent les pâtures tout au long de son cours. Avez vous fait une étude d’impact sur les troupeaux de bovins pour lesquels cette eau est nécessaire ? Avez vous concerté les éleveurs sur les conséquences, et solutions peut-être ?, de ces prélèvements journaliers volumineux ? Car pour ceux ci, la disparition de cet élément naturel gratuit, important pour leur bétail, risque d’engendrer toute une intendance et donc des coûts !!!

Réponse :

 En l’état de nos connaissance, le projet semble compatible avec la ressource en eau du territoire. Cela reste à confirmer lors des études futures. Durant les périodes de sécheresse, la préfecture est susceptible de prendre des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celles du projet OrCHyDé suivront les restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire, afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels tel que l’agriculture. Les prélèvements d’OrCHyDé dervont respecter la réglementation en matière de gestion de l’eau. Pour apporter une précision, on parle de prélèvement d’eau de 117 m3/h d’eau avec notamment une restitution de 52 m3/h d’eau compatible avec le mileu de rejet, cela fait donc un prélèvement net de 65 m3/h d’eau. 

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Question

1 août 2025

MONT D ORIGNY

Toujours à propos de l’eau, quel sera l’impact de ces prélèvements quotidiens, sur l’alimentation du canal de la Sambre à l’Oise, sachant qu’il serait illogique que cette voie fluviale ne soit pas opérationnelle à 100 % pour le tourisme fluvial, que nos politiques régionale, départementale voire européenne essaient de développer au maximum et de créer ainsi de l’emploi attractif dans notre région ? On y consacre tout de même beaucoup d’argent public et une volonté très affirmée de rendre le département de l’AISNE attractif .

Réponse :

 En l’état de nos connaissance, le projet semble compatible avec la ressource en eau du territoire. Cela reste à confirmer lors des études futures. Durant les périodes de sécheresse, la préfecture est susceptible de prendre des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celles du projet OrCHyDé suivront les restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire, afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels tel que l’agriculture. Les prélèvements d’OrCHyDé devront respecter la réglementation en matière de gestion de l’eau. Pour apporter une précision, on parle de prélèvement d’eau de 117 m3/h d’eau avec notamment une restitution de 52 m3/h d’eau compatible avec le milieu de rejet, cela fait donc un prélèvement net de 65 m3/h d’eau. 

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Question

3 septembre 2025

MONT D ORIGNY

01.08.2025 En conclusion de ma contribution citoyenne : je suis très inquiète depuis que j’ai entendu parler de l’existence d’une rivière souterraine dans la parcelle que vous vous proposez de transformer en zone industrielle. Avez vous fait une étude hydrologique, des sondages, afin d’éviter une catastrophe écologique qui se manifesterait par un effondrement total de cette zone ? Les cultivateurs se succédant sur cette parcelle, ont-ils été entendus ? La synthèse est elle publique ? Merci pour vos réponses. Bien cordialement

Réponse :

Bonjour,
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Question

3 septembre 2025

MONT D ORIGNY

01.08.2025 La population de notre bassin de vie est vieillissante et donc de plus en plus fragile… Les rejets de la moitié d’eau prélevée, donc traitée, ainsi que ceux de CO2 “fabriqué, avec différents gaz issus de l’activité, et passés dans un oxydeur thermique” -donc rien de naturel- ont ils fait l’objet de simulations quant à leur impact sur la santé respiratoire de cette population ? AIR et EAU / 2 éléments de l’atmosphère que nous respirons… Question identique sur la faune et la flore qui seront aussi directement impactées par ces 2 éléments.

Réponse :

Les rejets d’eau à hauteur de 400 000 m3/an maximum devront être compatible avec le milieu de rejet (l’Oise) afin de ne pas dégrader son état actuel. Il en est de même pour les rejets de gaz en sortie de l’oxydeur thermique.
Les effets du projet sur l’environnement, ainsi que les moyens d’évitement/réduction/compensation, seront étudiés dans le cadre de l’étude d’impact.
Ces études ne sont pas encore faites, et nous ne sommes pas encore en mesure de répondre à votre question. Il est important de noter que l’usine respectera la réglementation de manière générale et notamment en matière de rejets en tout genre.

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Question

3 septembre 2025

Saint Quentin

Vous avez répondu à ma question (30) que le compte-rendu de la réunion avec RTE, à la sous-préfecture de Saint Quentin, n’a pas été envoyé à Vie Pays Environnement. Pourquoi? La circulaire Fontaine dont se réclament RTE et Verso-Energy n’est donc pas appliquée. Ecran de fumée?

Réponse :

Bonjour,
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Question

3 septembre 2025

Sissy

Suite à l’interdiction de l’acétamipride voulue par les défenseurs de l’environnement, la récolte des betteraves sucrières à l’horizon de 2026/27 va être réduite de 20 à 50% (betteraves malades et producteurs de betteraves se tournant vers d’autres cultures qui leur permettront de vivre). Pour Tereos moins de betteraves ce sera moins d’émission de CO2. Donc ce projet d’usine d’e-methanol n’a plus lieu d’être sur notre territoire.

Réponse :

Bonjour,
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Question

3 septembre 2025

Saint Quentin

Y a t’il un tri des questions posées, car je suis toujours étonné de la lenteur pour obtenir une réponse? Au fur et à mesure du temps et des contributions apportées, ne croyez-vous pas que la seule solution raisonnable est que le projet soit retiré? Nous travaillons sur le fond et la forme et notre détermination s’avère décuplée au fil des mois à ce que le projet s’arrête.

Réponse :

Bonjour,
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Avis

3 septembre 2025

Origny sainte Benoite

L utilité d un tel projet reste discutable et la construction d un site industriel hautement explosif et très toxique,avec des lignes à THT et tout cela a proximite des habitations c est la mise à mort d Origny sainte Benoite Au vue des avis et questions qui rejoignent ma position et de ce que je pense à ce sujet il serait judicieux que vous abandonniez ce projet car cela va à l encontre du bon sens et les réponses que vous nous faites ne sont pas en phase avec la conjoncture actuelle et de surcroît il y aurait des effets negatifs Abandonnez ce projet Orchyde! Nous n en voulons pas!

Réponse :

Bonjour,
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39

Question

3 septembre 2025

02240

L’interdiction de acétamipride pour lutter contre la jaunisse de la betterave sucrière dû aux pucerons ce sera un rendement de -30 % donc une production de sucre de ce fait moins importante ce qui engendrera moins d’émissions de CO2 . Au final le projet OrCHydé n’a plus lieu de voir le jour.

Réponse :

Bonjour,
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Question

3 septembre 2025

Ribemont/Lucy

Bonjour, Juste une question, pourquoi vous ne répondez pas aux questions posées ? quel manque de respect pour les personnes qui s’intéresse à ce projet. Comment voulez vous que l’on fasse confiance à une entreprise qui méprise les habitants concernés… Cordialement

Réponse :

Bonjour,
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37

Question

4 septembre 2025

02240 Sissy

1) Avec l’interdiction de l’acétamipride, la jaunisse de la betteraves dûs à l’invasion des pucerons va réduire de 30% le rendement de la production de betteraves sucrières et bon nombre de planteurs vont se tourner l’an prochain vers une autre culture. Moins de betteraves = moins de production de sucre = moins de rejets de CO2. Donc cette usine OrCHydé basée sur la récupération de ce CO2 pour produire de l’hydrogène et de l’e-méthanol n’en aura pas suffisamment pour fonctionner. Donc celle-ci n’a pas lieu d’être construite sur le site des Vachers à Origny. 2) après l’été très chaud et la sécheresse qui s’en est suivi au premier septembre 2025 les communes en amont et en aval d’Origny sont en restriction d’eau potable jusqu’au 31 octobre. Quand sera-t-il avec la quantité d’eau qui sera prélevée pour cette usine les années où la pluviométrie sera déficitaire ? restriction d’eau toute l’année ? Ne mettez pas ces questions sous le tapis. C’est la 2e fois que je vous pose la question 1 et elle n’a pas été publiée.

Réponse :

Bonjour,
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Question

22 juillet 2025

Saint Quentin

Je découvre avec étonnement le courrier adressé par le Sous-Préfet de l’Aisne, en date du 1er juillet 2025, à “destinataires in fine”. Je rappelle que Vie Pays Environnement a été invitée à la réunion du 24 avril 2025 (et non 2024 comme indiqué dans le courrier), dans le cadre de la concertation Fontaine. V.P.E n’avait pas été conviée le 2 décembre 2024 et n’a pas reçu ce courrier “in fine” ni reçu le compte-rendu promis de la réunion du 24 avril 2025. Concertation?

Réponse :

Pour tout CR de cette instance locale de concertation contacter la sous-préfecture

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Question

22 juillet 2025

Saint quentin

Comment une entreprise avec un faible capital peut elle obtenir des financements jusqu’à 1 millard? Y a t il des garanties bancaires pour que ce projet ne capote pas en cours de réalisation!!!!!un contrôle financier est il prévu? J’en doute!!!

Réponse :

Concernant le financement, il est tout à fait possible pour une entreprise, même avec un capital initial modeste, de porter un projet de grande ampleur comme OrCHyDé. Cela repose sur un montage financier classique dans ce type de projets industriels, combinant fonds propres, emprunts bancaires et, si cela est possible, subventions publiques en complément.

À ce stade du projet, les financements ne sont pas encore finalisés car nous sommes toujours dans la phase d’études et d’autorisations. Cependant, dans le cadre d’un projet avec un montant d’investissement significatif, des garanties financières solides seront exigées par les banques : assurances, mécanismes de contrôle, contractualisation avec les futurs clients ou fournisseurs… Ces dispositifs seront mis en place avant tout engagement définitif de construction.

Nous échangeons d’ores et déjà avec de multiples potentiels partenaires financiers qui manifestent leur intérêt pour le projet.

Enfin, un suivi financier étroit est prévu, comme pour tout projet de cette envergure. Il inclura des audits, des reportings réguliers, et une gouvernance rigoureuse. Le projet sera également soumis aux contrôles prévus par les autorités compétentes dans le cadre des procédures réglementaires.

Nous espérons que ces éléments vous apporteront des clarifications utiles.

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Question

22 juillet 2025

Ribemont

Bonjour Sur le site OrCHyDe , vous prévoyez une production de 180 000 tonnes de méthanol et une production de 39 000 tonnes d’hydrogène . Je voudrais savoir : – Quelle quantité d’hydrogène est susceptible d’être présente dans l’installation ? -Quelle quantité de méthanol est susceptible d’être présente dans l’installation ? -Quels types d’alcools seront susceptibles d’être présents dans l’installation et en quelles quantités ? Merci.

Réponse :

Concernant les quantités de produits présents sur le site, il est important de préciser que nous ne prévoyons pas de stockage massif, ni de stock de longue durée. Seuls des petits stockages intermédiaires, dits “tampons”, seront présents pour assurer le bon fonctionnement continu de l’installation.

Hydrogène : l’hydrogène produit sera consommé immédiatement dans le processus de synthèse de l’e-méthanol. Il n’y aura donc pas de stockage significatif d’hydrogène sur site.

Méthanol : là aussi, la production est principalement destinée à être expédiée régulièrement, avec un stockage tampon limité, correspondant à quelques jours de production tout au plus.

Des alcools secondaires peuvent être générés en petites quantités au cours du processus. Certains d’entre eux seront valorisés sur place, par exemple pour produire de la chaleur nécessaire à l’usine, et d’autres pourront être exportés pour valorisation externe. Les volumes restent faibles par rapport au méthanol.

L’inventaire des produits sur site sera réalisé dans le cadre de la demande des permis.

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Avis

22 juillet 2025

ribemont-Lucy

Bonjour En lisant votre projet, que j’ai découvert très tard, Vous dites le financement en fond propre, mais il vous faut bien quand même un pourcentage d’argent public ??? alors que la région est en déclin totale. il est illusoire de faire croire aux gens que c’est un atout, l’argent public que vous attendez pourrait servir à tellement d’autres choses pour le bien des habitants. Et apparemment , la sucrerie d’origny n’a encore rien conclue avec vous. je me rend compte que je ne veux pas de votre usine près de chez moi… Cordialement

Réponse :

Bonjour, concernant le financement, il est fondé sur des fonds privés (fonds propres et emprunts bancaires). Le recours à de l’argent public n’est pas une condition de réalisation du projet : s’il devait exister une possibilité de subvention, cela serait un complément, non une nécessité. Nous comprenons que le bon usage des fonds publics soit un sujet sensible, et nous tenons à souligner qu’aucune subvention n’est à ce jour engagée.

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Avis

17 juillet 2025

Parpeville

OrCHyDé : un milliard d’euros pour 130 emplois ? Une équation économique qui pique les yeux ! Le projet OrCHyDé, porté par la société Verso Energy, entend incarner la vitrine industrielle de la transition énergétique française. À première vue, l’ambition est impressionnante : produire de l’hydrogène vert par électrolyse, le transformer en e-méthanol, et alimenter ainsi de futurs marchés bas-carbone, à commencer par les carburants synthétiques. Mais derrière les promesses, l’analyse économique soulève de sérieuses réserves. Avec un coût total estimé entre 800 millions et 1 milliard d’euros – subventions et infrastructures comprises (poste source 225 kV, renforcement des lignes RTE, acquisitions foncières, voiries, raccordements…) –, le projet mobilise des moyens financiers gigantesques. Tout laisse à penser que ces financements proviendront essentiellement de l’Europe et de l’État français, c’est-à-dire, au final, de « Nicolas ! » (le contribuable, bien sûr). En parallèle, le nombre d’emplois pérennes annoncés s’élèverait à 130 postes. Un chiffre qui, rapporté à l’investissement total, équivaut à plus de 6 millions d’euros par emploi créé. Ce ratio est exceptionnellement élevé pour une implantation industrielle, notamment en zone rurale. Même en considérant les effets indirects (sous-traitance, logistique, maintenance), l’efficacité socio-économique du projet reste marginale, surtout lorsqu’on la compare à d’autres investissements publics dans l’industrie ou l’agriculture locale. S’ajoute à cela le fait que ces emplois seront, pour la plupart, hautement qualifiés (ingénieurs, chimistes, techniciens de process), dans un secteur fortement automatisé. Leur accès ne sera pas garanti aux populations locales, et ne compensera ni l’artificialisation des terres agricoles, ni les risques industriels importants liés à la cohabitation d’hydrogène, d’oxygène, de méthanol, d’électricité à très haute tension… le tout à proximité immédiate d’un site classé Seveso. Enfin, aucun mécanisme clair de redistribution n’est prévu à destination des communes environnantes, alors même qu’elles supporteront directement les nuisances, l’artificialisation de leur territoire et, surtout, des risques majeurs pour la santé et la sécurité de leurs habitants. En résumé, le projet OrCHyDé illustre une forme de transition énergétique hors sol : extrêmement capitalistique, centralisée, peu génératrice d’emplois locaux, et dont le coût par emploi défie tout principe de bonne gestion des deniers publics. Dans le contexte actuel, c’est tout simplement injustifiable.

Réponse :

Le projet représente effectivement un investissement conséquent, mais il ne peut être réduit à un simple ratio coût/emploi. OrCHyDé vise à structurer une filière industrielle d’avenir, indispensable à la décarbonation de secteurs difficiles comme le maritime ou la chimie, en produisant localement de l’hydrogène renouvelable et des carburants synthétiques. Le projet contribuera également à notre souveraineté énergétique, permettant de limiter notre dépendance aux imports.

Le financement repose sur des fonds privés : apports en fonds propres et dette bancaire. Le recours à des subventions publiques est une option, mais non un pilier du montage financier. Si elles sont sollicitées, ce sera dans un cadre encadré et sélectif, en lien avec les objectifs de transition énergétique fixés par l’État et l’Europe. A date, le projet ne bénéficie d’aucune subventions.

L’impact économique du projet va au-delà des seuls emplois directs (estimés à 130 en phase d’exploitation) : il intègre les emplois indirects (études, BTP, sous-traitance, logistique…), les emplois induits et les retombées fiscales locales.

De plus les emplois ne seront pas que des emplois hautement qualifiés, le niveau d’études des différents emplois nécessaire au fonctionnement d’une usine comme celle-ci varie de manière importante.

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Question

17 juillet 2025

Saint Quentin

Le fuseau ouest en bordure de Ribemont concernant la Ligne Haute Tension entre Villers-le-Sec et Origny-Sainte-Benoite a été “validé” en réunion en sous-préfecture de Saint Quentin le 24 avril 2025. L’association Vie Pays Environnement, que je préside avait été conviée, dans le cadre du Dispositif Fontaine, même si nous n’avions pas été invité à la 1ere réunion en décembre 2024. Un compte-rendu devait être effectué de cette réunion du 24 avril 2025. Savez-vous si celui-ci a été effectué? Pas de réponse de la sous-préfecture de Saint Quentin, ni de RTE. Merci

Réponse :

Bonjour, le compte-rendu de cette réunion a bien été réalisé. Il n’a pas été transmis à Vie Pays Environnement.

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Question

17 juillet 2025

Saint-Quentin

Je vous cite: “Les incidences du projet: Dans ce cadre du projet OrCHyDé, une étude d’impact sera réalisée pour apprécier les conséquences de toutes natures du projet pour tenter d’en limiter, atténuer ou compenser les effets négatifs.” Vous allez donc “tenter” de limiter ou atténuer les effets négatifs. Donc il y a bien des effets négatifs, je ne l’invente pas. Donc pourquoi ce projet finalement ? La population locale est complètement désabusée……

Réponse :

Tout projet peut avoir des effets, et c’est justement pour cela qu’une étude d’impact est réalisée : pour identifier les éventuels impacts, et mettre en place des mesures concrètes pour – par ordre de priorité – les éviter, les réduire ou les compenser.

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Avis

17 juillet 2025

Saint-Quentin

Bonjour, Je constate que personne n’a encore exprimé cela explicitement, mais c’est important: on ne veut pas de votre projet. Personne n’en veut à part vous. Nous voulez nous imposer quelque-chose dont personne ne veut. C’est très grave. Les habitants sont déterminés à ce qu’il n’aboutisse pas. Ils irons au bout, soyez en certains. Cordialement

Réponse :

 

27

Question

17 juillet 2025

Saint-Quentin

Suite à votre réponse à la question 15 : Vous reconnaissez qu’il n’existe à ce jour aucune étude spécifique sur la disponibilité de la ressource en eau en lien avec OrCHyDé. Dans ce contexte, pourquoi lancer un projet aussi gourmand en eau sans sécurisation claire de la ressource à long terme, alors que le changement climatique fragilise déjà fortement les écosystèmes aquatiques locaux ? Quels engagements concrets prenez-vous si les futurs SDAGE/SAGE restreignent les prélèvements autorisés ?

Réponse :

En l’état de nos connaissance, le projet va générer une consommation d’eau inférieure à 2% du débit d’étiage, c’est à dire quand le niveau du cours d’eau est au plus faible, il semble compaptible avec la ressource en eau du territoire. Cela reste à confirmer lors des études futures. Durant les périodes de sécheresse, la préfecture est susceptible des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celles du projet OrCHyDé suivront des restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire, afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels. Les prélèvements d’OrCHyDé dervont respecter la réglementation en matière de gestion de l’eau. Nous vous invitons à consulter le documents “Enseignements et engagements des maîtres d’ouvrage à la suite de la concertation préalable” dans l’onglet Archives sur le site de la concertation (https://concertation-orchyde.eu/archives/), la réponse à la demande de précision 1 des garants est pertinente pour que vous ayez plus d’informations sur le sujet.

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Question

17 juillet 2025

Saint-Quentin

Dans votre réponse à une précédente question, vous indiquez que l’hydrogène blanc ne serait exploitable commercialement qu’à partir de 2040–2050, selon un rapport de l’IFP Énergies Nouvelles remis le 1er juillet 2025. Or, plusieurs éléments récents contredisent cette échéance : Le projet REGALOR II, porté par la Française de l’Énergie en Lorraine, est entré dans une phase de forage jusqu’à 3 000 m pour confirmer un gisement estimé à 98 % d’hydrogène naturel. Un permis exclusif de recherches a été délivré et un site pilote industriel est annoncé dès 2027. La Française de l’Énergie évoque même une mise en production avant la fin de la décennie. Dans ce contexte, pourquoi le projet OrCHyDé ne prévoit-il aucune forme d’adaptabilité ou de compatibilité future avec cette ressource nationale prometteuse, d’autant plus stratégique qu’elle serait décarbonée et potentiellement plus compétitive ? À l’heure où l’eau devient une ressource sous tension et où votre procédé repose sur de lourds prélèvements (jusqu’à 117 m³/heure), pourquoi exclure d’emblée une ressource plus « sobre » en eau et potentiellement disponible bien avant 2040 ?

Réponse :

Le projet OrCHyDé repose sur une technologie mature et immédiatement disponible : la production d’hydrogène par électrolyse d’eau, alimentée en partie par des énergies renouvelables, pour fabriquer un carburant maritime durable. L’hydrogène naturel (ou « blanc ») est une piste prometteuse, mais encore en phase exploratoire. Si des projets comme REGALOR II en Lorraine visent une mise en production avant 2030, leur succès dépend de nombreux facteurs techniques, réglementaires et économiques encore incertains. Si toutes ces barrières sont levées, il faudrait toutefois le transporter sur une longue distance ce qui implique un surcout important, des risques associées à de l’hydrogène à haute pression et une complexité logistique liée au volume à transporter. Le rapport de l’IFP Énergies Nouvelles ne ferme pas la porte à une exploitation plus rapide, mais souligne que la production industrielle à grande échelle n’est pas encore démontrée. OrCHyDé ne l’exclut pas à terme, mais il serait prématuré d’orienter dès aujourd’hui la conception de l’usine vers une ressource dont l’exploitation reste à confirmer.

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Avis

10 juillet 2025

Saint-Quentin

Le projet est situé a proximité du passage de l’eurovelo. Cela est très problématique quant à l’image que renverra la vallée de l’Oise aux spectateurs venus de loin, athlètes…..

Réponse :

Le projet se trouve effectivement à proximité du passage de l’EuroVelo, un itinéraire cyclable majeur reconnu pour sa valeur touristique et sportive. Nous comprenons pleinement l’importance de préserver l’image de la vallée de l’Oise, tant pour les visiteurs que pour les athlètes qui empruntent cette route.
Pour minimiser l’impact visuel et environnemental du projet, il est possible d’intégrer des mesures spécifiques, telles qu’une conception paysagère soignée favorisant l’intégration harmonieuse dans le site ou des aménagements verts pour préserver la qualité visuelle et la biodiversité. Pour rappel  l’Eurovélo 3 passe déjà à Origny-Sainte-Benoite à proximité immédiate de l’usine Tereos.

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Avis

10 juillet 2025

Saint-Quentin

Suite à votre réponse concernant la question 16 (lieu de mémoire de nos anciens combattants), vous nous signalez que cela se fera dans le respect de leur mémoire. Je me demande comment, puisqu’il est prévu de construire votre projet sur ce site.

Réponse :

Nous comprenons pleinement la préoccupation liée à la mémoire des anciens combattants et à la valeur historique du site. Si des vestiges ou éléments sensibles liés à l’histoire du site sont identifiés, des mesures spécifiques seront mises en œuvre pour les protéger, les conserver ou les valoriser, conformément aux prescriptions légales et en concertation avec les acteurs concernés.

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Question

10 juillet 2025

SAINT-QUENTIN

Madame, Monsieur, En tant que citoyen concerné par les enjeux de transition énergétique et de préservation de l’environnement, je souhaite apporter ma contribution à l’enquête publique relative au projet OrCHyDé porté par la société Verso Energy. Si ce projet vise la production d’un hydrogène dit « bas carbone », notamment par électrolyse de l’eau grâce à une électricité d’origine renouvelable, plusieurs questions essentielles méritent d’être posées avant toute autorisation : 🔋 Sur l’énergie utilisée Quelle est l’origine exacte de l’électricité utilisée pour alimenter les électrolyseurs ? Est-elle intégralement renouvelable, en tout temps ? Existe-t-il un risque que ce projet capte une part importante de l’électricité renouvelable disponible au détriment d’autres usages (logement, hôpitaux, mobilité électrique, etc.) ? 💰 Sur les aspects économiques Le projet bénéficie-t-il de subventions publiques ? Si oui, à quelle hauteur, et selon quels engagements de rentabilité ou de retour pour les collectivités ? Quelles garanties existent pour que les retombées économiques profitent réellement au territoire local (emplois durables, sous-traitance locale, fiscalité) ? 🌱 Sur l’environnement Quel est le bilan carbone complet du projet, en incluant la fabrication des électrolyseurs, l’extraction des matériaux rares, et les infrastructures de transport de l’hydrogène ? Y a-t-il un risque pour la ressource en eau, notamment en période de sécheresse ? Le site d’implantation menace-t-il des zones écologiques sensibles ou agricoles ? ⚙️ Sur les risques et la logistique Comment seront assurés le stockage, la sécurité et le transport de l’hydrogène, substance hautement inflammable ? Quelle est la durée de vie des installations, et que prévoit-on pour leur démantèlement ou leur recyclage ?

Réponse :

Quelle est l’origine exacte de l’électricité utilisée pour alimenter les électrolyseurs ?
L’électricité utilisée sera bas carbone (nucléaire) ou renouvelable. L’usine sera connectée au réseau de transport d’électricité de RTE, et l’électricité utilisée pourra provenir soit du mix électrique français (majoritairement nucléaire et renouvelable), soit de contrats spécifiques appelés PPA (Power Purchase Agreements), qui garantissent une origine 100 % renouvelable de l’électricité.

Est-elle intégralement renouvelable, en tout temps ?
Non.

Existe-t-il un risque que ce projet capte une part importante de l’électricité renouvelable disponible, au détriment d’autres usages (logement, hôpitaux, mobilité électrique, etc.) ?
Les règles de production d’hydrogène renouvelable sont conçues pour que les nouveaux usages de l’hydrogène ne se fassent pas au détriment des utilisateurs existants. Cela est prévu par le régulateur européen dans les critères de définition de l’hydrogène renouvelable (RFNBO — Renewable Fuels of Non-Biological Origin) : un électrolyseur revendiquant une production d’H₂ renouvelable doit être mis en service au plus tard 36 mois après la mise en service des centrales de production d’énergie renouvelable qui l’alimenteraient.

Le projet bénéficie-t-il de subventions publiques ? Si oui, à quelle hauteur, et selon quels engagements de rentabilité ou de retour pour les collectivités ?
Non.

Quelles garanties existent pour que les retombées économiques profitent réellement au territoire local (emplois durables, sous-traitance locale, fiscalité) ?
Le projet OrCHyDé devrait générer 120 à 130 emplois directs et indirects en phase opérationnelle. En phase chantier (3 ans), le projet nécessitera environ 400 travailleurs/jour, avec des pics à 700 travailleurs/jour pendant certaines périodes.

Comme expliqué en réunion de clôture, nous avons pris les engagements suivants :

En phase chantier :
– Favoriser les entreprises locales dans le déroulement du chantier, en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de l’Aisne
– Créer un guide pour promouvoir les services locaux, mis à disposition de tous les intervenants sur le projet
– Mettre en œuvre une clause d’insertion pour les contrats qui s’y prêtent

En phase d’exploitation :
– Recruter des profils locaux pour l’exploitation du site
– Conclure des contrats de long terme avec des entreprises locales pour la maintenance programmée

Concernant les taxes, nous estimons que le projet devrait générer des retombées économiques locales via des taxes, entre 300 000 € et 900 000 € annuellement. Il revient aux collectivités de décider de l’utilisation des taxes perçues.

Quel est le bilan carbone complet du projet, incluant la fabrication des électrolyseurs, l’extraction des matériaux rares, et les infrastructures de transport de l’hydrogène ?
Le bilan carbone complet du projet n’a pas encore été réalisé.

Y a-t-il un risque pour la ressource en eau, notamment en période de sécheresse ?
À l’état actuel de nos connaissances, le projet devrait générer une consommation d’eau inférieure à 2 % du débit d’étiage — c’est-à-dire lorsque le niveau du cours d’eau est au plus bas — ce qui semble compatible avec la ressource en eau du territoire. Cela devra être confirmé lors des études futures.
Durant les périodes de sécheresse, la préfecture peut imposer des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celle du projet OrCHyDé devront respecter les restrictions d’usage, pouvant aller jusqu’à l’arrêt si nécessaire, afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels.

Le site d’implantation menace-t-il des zones écologiques sensibles ou agricoles ?
Il n’y a à ce jour pas de zones écologiques sensibles identifiées à l’endroit envisagé pour le projet. Le terrain prévu pour l’implantation est actuellement cultivé. Le choix de l’implantation tiendra compte des enjeux environnementaux. Les effets du projet sur l’environnement, ainsi que les moyens d’évitement, de réduction ou de compensation, seront étudiés dans le cadre de l’étude d’impact, qui n’est pas encore réalisée.

Comment seront assurés le stockage, la sécurité et le transport de l’hydrogène, substance hautement inflammable ?
Le projet prévoit bien une production d’hydrogène, mais celui-ci sera immédiatement combiné au CO₂ biogénique pour produire du e-méthanol. Il n’y aura donc pas, à proprement parler, de stockage d’hydrogène, uniquement un stockage tampon.

Quelle est la durée de vie des installations, et que prévoit-on pour leur démantèlement ou leur recyclage ?
La durée de vie du projet est estimée à 25 ans. À l’issue de cette période, plusieurs options seront possibles : un prolongement du projet ou un démantèlement, ainsi qu’une remise en état du site. Les frais de démantèlement de l’usine ont bien été provisionnés dans le budget du projet.

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Question

10 juillet 2025

Ribemont

Bonjour Votre projet vise à la décarbonation des transports maritimes . Par contre, la construction et le fonctionnement d’une usine comme OrCHyDe à un bilan carbone : Extraction de matériaux, Production de béton, production de machines et de tout le matériel de construction, d’engins de travaux. Construction de lignes haute tension, de postes électriques, fabrication de tout le matériel nécessaire à cette installation électrique. Transports des différents matériaux par camions, par bateaux ou trains . Artificialisation de 26 hectares de terres agricoles ( parcelle Les Vachers), 6 hectares ( Les Avesnes) et les terres pour la ligne aérienne. Fabrication,installation et fonctionnement des moyens de production de l’électricité. Transport et traitement des déchets. Et à terme, démantèlement de l’usine. A combien évaluez-vous ce bilan carbone?

Réponse :

Vous avez tout à fait raison de rappeler que tout projet industriel, y compris un projet de transition énergétique, possède un bilan carbone “amont” (lié à la construction, aux matériaux, aux infrastructures associées, etc.).
Ce point n’est ni ignoré ni minimisé : le projet OrCHyDé intégrera un bilan carbone complet sur l’ensemble du cycle de vie, de la construction au démantèlement, conformément aux exigences réglementaires.
Le démantèlement du site n’a pas été pris en compte dans le bilan carbone préliminaire.
Le bilan carbone préliminaire prend en compte l’empreinte carbone :
– des intrants en opération dont l’énergie
– du transport des produits et des intrants
Cette empreinte carbone est comparée avec l’utilisation du fioul lourd à la hauteur remplacée.
Cela dit, le cœur du projet est justement de produire des carburants bas-carbone (e-méthanol) permettant de remplacer des combustibles fossiles importés et fortement émetteurs. Le gain environnemental se mesure donc sur le long terme, en comparant ce que le projet évite en émissions par an pendant toute sa durée de vie (plusieurs dizaines d’années), face à son impact initial de construction.
Enfin, une attention particulière sera portée à la sobriété des aménagements, au choix des matériaux, à la logistique optimisée…

Le bilan carbone sera réalisé dans le cadre du dossier de demande d’autorisation environnementale.

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Question

10 juillet 2025

02240

Les prélèvements des 900 000m3 d’eau comment se feront-ils ? Dans l’Oise ou dans la nappe phréatique car à ce jour le niveau de l’Oise est très beau et l’on est qu’au début de l’été et la nappe phréatique au 15 juin était moyennement haute. Depuis il a fait très chaud. En réponse à la question 12 vous écrivez que le tracé de la ligne des Avennes au site OrCHydé n’est pas encore défini alors que RTE dans son dossier de concertation écrit que c’est le fuseau ouest qui avait été choisi étant le moins impactant pour l’environnement . Qu’en est-il exactement,?

Réponse :

Bonjour, merci pour votre message. Le projet OrCHyDé prévoit de prélever dans l’Oise.
Le fuseau de moindre impact a été définit : c’est une zone encore relativement large (parfois plus de 1km de large) dans laquelle devrait cheminer la ligne. Le tracé exacte qui sera définis au sein du fuseau de moindre impact n’a toutefois pas encore été définis. Le Fuseau de Moindre Impact est disponible sur le site dans l’onglet “Documents”, il est validé depuis peu.

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Question

10 juillet 2025

Ribemont

La ligne de chemin de fer Origny-St-Quentin n’a qu’une seule voie. A la réponse à la question 1, vous écrivez que maximum 4 trains par semaine pourraient passer pour le transport de l’e-méthanol. Cela veut dire 8 passages sur la même voie. Combien de trains par semaine prévoyez-vous pour le transport du CO2 ? Comment allez-vous organiser les allers et retours ? Qui assurera la gestion du trafic ferroviaire entre Origny et Saint-Quentin ? Comment va s’effectuer la sécurité des transports sur cette voie à proximité direct des maisons et aux passages à niveaux ? Comment va s’effectuer le partage de la ligne entre le petit train du Vermandois, Tereos et vous ?

Réponse :

Comme indiqué dans le dossier de concertation, le transport de l’e-méthanol pourrait représenter un maximum de 4 trains par semaine, soit effectivement 8 mouvements (aller-retour) sur la voie unique existante. Concernant le transport de CO₂ de Mesnil-Saint-Nicaise, nous prévoyons un transport soit par camion soit par train.

L’organisation des allers-retours fera l’objet d’une coordination étroite avec les acteurs concernés notamment le gestionnaire de l’infrastructure et les autres usagers de la ligne, afin de garantir une circulation fluide, sécurisée et compatible avec les autres usages existants sur cette ligne. Nous n’avons pour le moment pas encore choisis les prestataires avec qui nous travaillerons pour le transport du MeOH et du CO2 le cas échéant. Nous n’avons pas encore étudié en détail la logistique ferroviaire.

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Avis

10 juillet 2025

Saint-Quentin

Vous connaissez certainement les risques de l’hydrogène en terme d’explosivité. Comment se passera son transport jusqu’au Havre ? En traversant des villes probablement… Sans compter le risque pour les habitants locaux. J’étais à Toulouse le jour de l’explosion de l’usine AZF (même si ce n’est pas le même genre d’usine, le risque est réel), le 21 septembre 2001. Ce n’était pas beau à voir et à vivre. Les habitants sont extrêmement inquiets, à juste titre. Qu’envisagez-vous en cas d’incident majeur ? Car tout peut arriver.

Réponse :

Votre inquiétude est parfaitement légitime. L’hydrogène est effectivement un gaz très léger, inflammable et nécessitant des précautions spécifiques. C’est pourquoi le projet OrCHyDé s’inscrit dans un cadre réglementaire extrêmement strict, qui impose des obligations de sécurité renforcées à toutes les étapes (production, stockage, transport).
L’hydrogène sera consommé sur place dans le cadre du procédé de fabrication du méthanol et ne sera pas transporté vers le Havre. L’exemple d’AZF a profondément marqué la France, et a contribué à renforcer les exigences légales en matière de sécurité industrielle. Le projet s’y conformera scrupuleusement.

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Question

9 juillet 2025

Ribemont

Bonjour. Dans leur rapport du 23/01/25, Mr Bacholle et Mme Jacquart, garants de la concertation préalable du projet OrCHyDe, demandaient de “présenter l’alternative de la ligne haute tension et produire une analyse tant du point de vue économique que technique des 2 options”(voir tableau de précisions et recommandations du dit rapport). Cette demande avait d’ailleurs été formulée durant la réunion publique de synthèse de la concertation à Origny-Sainte- Benoîte le 18 décembre 2024 par Mr Moreau, maire de Villers-le-Sec. Qu’en est-il?

Réponse :

Bonjour , voici la réponse faite par RTE dans le document ” Enseignements et engagements des maitres d’ouvrages”. Tout d’abord, en tant que gestionnaire du réseau de transport d’électricité doté d’une mission de service public, il est important de rappeler que nous avons pour mission d’alimenter tous les clients qui souhaitent accéder au réseau en proposant une solution de raccordement adaptée à leurs besoins et au meilleur coût pour les utilisateurs et la collectivité. RTE doit répondre aux demandes de ces clients et aux attentes des collectivités de manière neutre, non discriminatoire et équitable. À ce titre, le contrat de service public qui lie RTE à l’Etat précise les situations dans lesquelles RTE doit réaliser des liaisons en technologie souterraine. Dans ce contrat, RTE s’engage à recourir de manière préférentielle à la technologie souterraine pour la création de nouvelles infrastructures en zones urbaines, en dehors des couloirs existants, pour le niveau de tension 225 000 volts. Ce qui n’est pas le cas dans ce projet. Ce contrat de service public est révisé de manière périodique. De plus, chaque projet de raccordement électrique fait l’objet d’une étude multicritères intégrant les dimensions techniques, environnementales/paysagères et financières. Cela nous permet de proposer la solution la plus adaptée à chaque situation, notamment vis-à-vis du territoire dans lequel le projet du client s’implante. À ce stade du projet de raccordement de VERSO ENERGY et au regard des informations partagées lors de la concertation préalable du public et des échanges avec les représentants de l’Etat et du territoire, voici l’analyse qui nous a conduit à proposer un raccordement en technologie aérienne (cf document “Enseignements et engagements des maitres d’ouvrage” disponible dans l’onglet “Documents” du site de la concertation d’OrCHyDé).”

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Question

9 juillet 2025

Saint-Quentin

Son accès direct au réseau ferroviaire permettra d’expédier l’e-méthanol produit vers les grands ports français et/ou européens avant son utilisation par les navires. » Si je comprends bien vous voulez réhabiliter la voie ferrée qui traverse Ribemont, Séry, Mézières, Itancourt. Etant donné l’état lamentable des voies ferrées, la rénovation intégrale est indispensable afin de faire passer des Transport de matières dangereuses (TMD). Qui va financer ces grands travaux et combien de temps vont-ils durer ?

Réponse :

Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.
Une réponse à votre question est en cours de préparation.

16

Question

2 juillet 2025

Saint-Quentin

Le lieu choisi est un ancien champs de bataille, lieu de mémoire pour nos anciens. Le problème a-t-il été examiné ?

Réponse :

La dimension mémorielle du territoire est identifiée, et une attention particulière est portée à l’histoire du site, situé sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale.
Ce sujet fait partie des enjeux abordés dans le cadre des études d’impact et des échanges avec les services de l’État, notamment en lien avec l’archéologie préventive et le respect du patrimoine. Si des éléments sensibles devaient être identifiés, des mesures adaptées seraient mises en œuvre en lien avec les autorités compétentes.
Le projet OrCHyDé s’inscrit dans une volonté de respect du territoire et de sa mémoire

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Question

2 juillet 2025

Saint-Quentin

Compte tenu, d’une part, de la découverte récente de gisements d’hydrogène natif (« hydrogène blanc ») en Lorraine, susceptible de rendre plus accessible un hydrogène moins coûteux et bas-carbone, et d’autre part, des tensions croissantes sur la ressource en eau dans la vallée de l’Oise (périodes d’étiage, sécheresses récurrentes), la pertinence économique et environnementale du projet OrCHyDé a-t-elle été réévaluée ? Existe-t-il une étude actualisée qui prenne en compte à la fois l’évolution possible du marché de l’hydrogène et la disponibilité de l’eau à long terme pour sécuriser le fonctionnement de l’usine ?

Réponse :

Concernant les gisements d’hydrogène blanc, c’est une solution intéressante mais l’horizon de développement de ces projets ne correspondent pas à celui du projet OrCHyDé. En effet dans son rapport remis à la Direction générale de l’Energie et du Climat le 01/07/2025, l’IFP Energies Nouvelles fait état d’une exploitation commerciale uniquement à partir de 2040-2050, nous ne pouvons pas fonder notre projet sur un potentiel gisement. De plus il y a de nombreuses considérations techniques et risques associés (gaz coproduits, altération du sous-sol, acceptabilité locale et environnement microbiologique.
La gestion de l’eau en France est organisée en plusieurs niveaux : les bassins hydrographiques, gérés par des Comités de Bassin, élaborent les SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux). Les Agences de l’Eau financent des projets de protection des milieux aquatiques. Les SAGE (Schéma d’Aménagement de Gestion des Eaux), déclinent les SDAGE localement. Les EPTB (Établissement Public Territorial de Bassin) facilitent la gestion intégrée de l’eau à l’échelle des bassins versants. Il n’existe pas à notre connaissance une étude comme vous la décrivez mais cependant les futurs SDAGE et EPTB prendront en compte l’ensemble des usages et des futurs usages pour définir si le projet pourrait prélever l’eau nécessaire à son fonctionnement.

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Question

2 juillet 2025

02240

Tereos prélève 5 000 000 de m3 d’eau dans l’Oise par an et en rejette après traitement la moitié. OrCHydé prévoit d’en prélever 300 à 900 000 m3 pour en rejeter très peu. Qu’en sera-t-il pour l’Oise et ses « bras » les étés où il fera très chaud et que ceux-ci seront au plus bas ? Les pêcheurs et kayakistes ne pourront plus profiter de leurs loisirs et la plaisance aura des difficultés à naviguer sur le canal de la Sambre à l’Oise ayant moins d’alimentation en eau ?

Réponse :

Les usages de l’eau et la répartition des besoins sont gérés par l’EPTB (Etablissement Public Territorial de Bassin) dont c’est le rôle d’étudier ces usages et cette répartition. Actuellement Il semblerait qu’en première approche, il n’y ait pas d’incompatibilité avec les ressources en eau du territoire et les scénarios de répartition de cette ressource. Cela reste à confirmer dans la suite de nos études.

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Question

27 juin 2025

Ribemont

Le terrain “Les Vachers” est longé par la route D131. Cette route est la voie de communication entre Ribemont et Origny-Sainte-Benoîte et Ribemont-Guise. Elle est très fréquentée : travail, maisons médicales, commerces (Intermarché), services, transporteurs, transports en commun et transports scolaires. Les cars empruntent cette route pour conduire les enfants au collège de Ribemont. Comment serait organisée la circulation durant les 3 ans de travaux? Des déviations seraient-elles envisagées? Lesquelles? Quelles seraient les mesures prises pour sécuriser l’itinéraire? A partir de la mise en fonctionnement de l’usine serait-il prudent de faire circuler des véhicules légers, des poids lourds et des véhicules scolaires en bordure d’un site SEVESO fabriquant des produits très explosifs et très inflammables? On sait que la moindre petite étincelle peut faire exploser l’hydrogène. Le risque est accru avec l’intensification des transports lors des campagnes betteravières, du passage des camions pour les méthaniseurs. Le moindre incident pourrait provoquer une catastrophe. La DDE de l’Aisne a-t-elle été contactée ? Quelles propositions fait-elle pour sécuriser cette route, pour ne pas altérer le quotidien des habitants ? La région Hauts-de-France, responsable de l’organisation et des transports scolaires a-t-elle été interrogée à ce sujet? A-t-elle émis un avis sur les risques de transports scolaires sur une route à très haut potentiel de dangerosité ? Quelles sont ses propositions? La mise en place des pylônes de la ligne aérienne pour votre projet nécessite également de gros travaux et de possibles altérations de la circulation ? Comment allons-nous pouvoir tout simplement nous déplacer correctement sur le territoire durant cette longue période de 3 ans de chantiers et en toute sécurité ?

Réponse :

Bonjour, merci pour votre contribution. On distingue bien ici la phase chantier de la phase opération. Lors de la phase opération, il y aura quelques camions nécessaires pour le fonctionnement de l’usine ainsi que potentiellement quelques camions pour transporter le CO2 entre le site de Tereos de Mesnil-Sainte-Nicaise et l’usine (le choix du transport entre la route et le train n’est pas encore arrêté). L’identification des risques présents (notamment pour les usagers de la D131 et des moyens de maîtrise de ces risques sera détaillée dans le cadre d’une étude bien spécifique, dite “Étude de dangers”, pièce constitutive du Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE). Nous travaillons en étroite collaboration avec les services de l’État, les bureaux d’études, les fournisseurs de technologies et les experts techniques pour concevoir une installation industrielle parfaitement conforme aux règles de sécurité et de maîtrise des risques. Dans le cadre de nos études, des modélisations seront réalisées pour simuler des événements accidentels et calculer les rayons de danger associés. Nous devrons démontrer que nous avons prévu toutes les barrières et moyens de maîtrise des risques pour être autorisés à construire l’usine.
Ces études ne sont actuellement pas encore faites. Nous ne pouvons pour le moment pas répondre à votre question.

Lors de la phase chantier, le trafic de camions sera effectivement accru. Les itinéraires de déviations ne sont pas encore définies. Un travail de planification et de coordination avec les autorités locales sera réalisé afin d’anticiper au mieux l’impact du chantier sur la circulation et les moyens pour remédier à cet accroissement de trafic.

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Question

27 juin 2025

02240

l’usine OrCHydé va être implantée dans un couloir migratoire, l’installation d’une ligne à très haute tension pour amener le courant du poste des Avennes à Villers le Sec, à Origny sur 11 kms avec une trentaine de pylônes de 40 à 60m va impacter cette migration d’oiseaux (cigognes, grues, oies sauvages et autres). Le site se situe dans la vallée de l’Oise où nichent et se reproduisent bon nombre d’oiseaux ‘

Réponse :

À ce stade du projet, le tracé de la future ligne électrique n’est pas connu et toutes les options restent ouvertes. Les différents enjeux environnementaux, naturels et humains du territoire d’implantation – dont les aspects paysagers et patrimoniaux – ont été au centre des échanges avec le public lors de l’atelier participatif du 5 décembre, consacré à l’intégration du projet dans son territoire.

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Question

25 juin 2025

Saint-Quentin

Quant-est il du site prévu (ancien champs de bataille, terre de mémoire pour nos anciens combattants?) Ce problème a-t-il été abordé ?

Réponse :

La dimension mémorielle du territoire est identifiée, et une attention particulière est portée à l’histoire du site, situé sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale.
Ce sujet fait partie des enjeux abordés dans le cadre des études d’impact et des échanges avec les services de l’État, notamment en lien avec l’archéologie préventive et le respect du patrimoine. Si des éléments sensibles devaient être identifiés, des mesures adaptées seraient mises en œuvre en lien avec les autorités compétentes.
Le projet OrCHyDé s’inscrit dans une volonté de respect du territoire et de sa mémoire.

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Question

25 juin 2025

FEDERATION REGIONALE FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT HAUTS DE FRANCE LILLE ET AMIENS

Comment faire en sorte que les périodes d’entretien préventif ( optimisation) voire curatif des futures installations soient les moins perturbantes pour l’environnement en termes de bruit , d’impact sur l’avifaune ,de délais , d’accessibilité aux équipements ,etc ? Quid du stockage des pièces de rechange : flux tendu ? Corrélation entre durée de fabrication des pièces de rechange et durée d’exploitation de l’installation classée ?

Réponse :

Le projet OrCHyDé intègre dès sa conception des mesures visant à limiter l’impact environnemental des opérations de maintenance, qu’elles soient préventives ou curatives. Cela inclut le calendrier optimisé des interventions pour éviter les périodes sensibles pour l’avifaune, des équipements accessibles, conçus pour limiter le recours à des engins lourds, une réduction des nuisances sonores grâce à l’insonorisation et à la planification.
Concernant les pièces de rechange, la logique ne reposera pas uniquement sur des flux tendus : les éléments critiques feront l’objet de stocks, en cohérence avec la durée de vie des équipements et les délais d’approvisionnement.

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Question

19 juin 2025

Ribemont

STATION D’EPURATION Sur la page de présentation “les incidences du projet” vous parlez d’une station d’épuration : “La méthanolation engendrera des rejets atmosphériques sous forme de CO₂ biogénique et des rejets d’eau qui seront traités par une station d’épuration sur le site d’OrCHyDé puis restitués à l’Oise. Les équipements de méthanolation atteindront environ 50 m de haut”. Cette station d’épuration n’apparaît pas sur votre schéma. Où serait-elle placée ?

Réponse :

Bonjour, En effet sur la page “Incidences du projet”, il est mentionné une station d’épuration. Sur le schéma, cette station d’épuration est au sein de l’élément 3) “Unités de production et traitement d’eau”.

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Avis

23 juin 2025

Origny sainte benoite

Bonjour, Pourquoi construire encore sur la commune de Origny sainte benoite? Nous sommes déjà encerclé par les silos de Tereos, depuis peu une unité de métanisation est apparue et bientôt une chaudière CSR c’est beaucoup trop. Nous sommes pollués par les odeurs et les bruits incessants ce n’est plus possible

Réponse :

Bonjour, merci pour votre message. Le choix d’implanter le projet OrCHyDé à Origny-Sainte-Benoîte s’explique par la proximité immédiate d’une source de CO₂ biogénique appartenant à Tereos, indispensable à la production de e-méthanol.
En étant au plus près de cette source, le projet évite une partie du transport du CO₂, réduit son empreinte carbone et s’inscrit dans une logique d’intégration industrielle locale.

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Question

23 juin 2025

Ribemont

Bonjour Dans mon cahier d’acteur du 23 décembre 2024, je vous questionnais sur le démantèlement de l’usine OrChyDe. Cette usine impliquerait une dégradation immédiate de l’environnement. Pourriez-vous me dire qu’elle est la durée de vie d’une telle usine ? A combien est estimé le coût du démantèlement ? Enfin, comment le coût de ce démantèlement serait–il provisionné ? Merci .

Réponse :

Merci pour votre message et pour les questions soulevées dans votre cahier d’acteur du 23 décembre 2024 concernant le projet OrCHyDé.

La durée de vie envisagée pour l’unité de production de e-méthanol est de 25 ans. Comme pour tout site industriel, le démantèlement est anticipé dès la phase de conception du projet afin d’en limiter les impacts environnementaux et d’assurer la remise en état du site à la fin de l’exploitation.
Le coût du démantèlement fera l’objet d’une évaluation détaillée par la suite. Ce coût dépendra des équipements installés, des éventuelles infrastructures à démolir et des normes en vigueur au moment du démantèlement.
Ce coût fera l’objet d’une provision dédiée, intégrée dans le plan de financement du projet. Cette provision permettra de garantir que les moyens nécessaires seront bien disponibles au moment de la mise à l’arrêt définitive de l’installation.

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Question

23 juin 2025

Ribemont

Bonjour, Votre projet d’usine est envisagé sur le passage de l’Eurovélo 3 – Scandibérique (rue du Poilu en direction du Monument des Cadets de Gascogne). La Scandibérique est la partie française de l’EuroVelo 3, itinéraire reliant la Norvège à l’Espagne en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle. L’Eurovélo 3 couvre plus de 1700 km d’itinéraire vélo en France et traverse 20 départements, 4 régions et de grandes villes comme Paris et Bordeaux. C’est la plus longue véloroute de France. Des particuliers (hébergeurs, restaurateurs), des opérateurs, des collectivités, des EPCI, des départements, des Régions et l’Europe investissent sur l’Eurovélo 3 : aménagements de campings, de maisons éclusières, entretien, marque Accueil vélo, etc. Qu’avez-vous convenu avec l’Agence Aisne Tourisme et les instances représentatives au sujet du devenir de l’Eurovélo 3 à Origny-Sainte-Benoîte-Ribemont ? D’avance merci vous pour votre réponse

Réponse :

Bonjour, notre usine ne s’implante pas sur le passage de l’euroVélo 3. (cf carte ci-jointe). Nous n’avons donc pas eu d’échange à date avec l’agence Aisne Tourisme


Source : https://eurovelo3.fr/eurovelo3/vallee-de-loise/guise-ribemont/

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Question

23 juin 2025

Saint Quentin

Deux questions à deux niveaux: Comment expliquer que Tereos ne parle jamais de Verso-Energy et réciproquement? Comment expliquer que le projet continue alors que la Cour des Comptes estime, dans son rapport sur l’hydrogène décarboné, que “les objectifs de production sont irréalistes” que les “trajectoires sont inatteignables”, que le “ciblage est mal calibré”, que le “soutien budgétaire est excessif”?

Réponse :

Tereos et Verso Energy sont deux entités indépendantes. Il est donc cohérent que Tereos ne communique pas sur un projet qu’il ne pilote pas. En revanche le projet implique fortement Tereos car il se situe à proximité de son usine et valorise son CO2 biogénique. En revanche, Verso Energy mentionne explicitement Tereos dans son dossier de concertation préalable, en tant que source de CO₂ valorisable localement.

Le rapport de la Cour des Comptes (publié en 2024 sur l’hydrogène décarboné) critique principalement la stratégie nationale dans son ensemble, pas les projets individuels. Ses constats portent sur :
– un objectif de 6,5 GW d’électrolyse à 2030 jugé trop ambitieux au regard des délais industriels réels ;
– une dispersion des aides et un manque de priorisation entre les usages (industrie, mobilité, carburants) ;
– des coûts publics élevés, parfois mal corrélés à la performance environnementale ou à l’effet de levier privé.

Cependant, cela n’entraîne pas l’arrêt des projets en cours. Au contraire :
– l’État continue de soutenir des projets à travers les appels à projets PIIEC, IPCEI ou France 2030, en les sélectionnant au cas par cas selon leur crédibilité technique, leur impact territorial et leur compatibilité avec les objectifs européens (Fit-for-55, ReFuelEU Aviation, etc.) ;
– un projet comme OrCHyDé, s’il s’appuie sur des ressources locales (CO₂ biogénique, électricité décarbonée, accès logistique), peut répondre à ces critères même si les trajectoires nationales doivent être ajustées.

En d’autres termes, les critiques de la Cour n’interdisent pas la poursuite des projets pertinents, mais appellent à mieux les cibler et à les ancrer dans des logiques industrielles réalistes.

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Question

20 juin 2025

FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT HAUTS DE FRANCE LILLE ET AMIENS

Quid de l’avis de la Commission Locale de l’eau du SAGE concerné – s’agissant du prélèvement horaire de 117 M3 soit 1 Million de M3 /an – en période d’étiage sévère avec la nécessité de partager la ressource (notamment l’irrigation des cultures sous contrat et éventuellement le rechargement du canal Seine Nord suite à forte évaporation ) – application des meilleures technologies concernant le traitement des effluents aqueux – modalité de stockage et de traitement des eaux incendie au nIveau RTE : Quid des hypothèses prises en compte pour la tenue de la ligne aérienne THT lors de deux tempêtes voire mini-tornades successives ( très rapprochées )

Réponse :

Durant les périodes de sécheresse, la préfecture prendra des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celles du projet OrCHyDé suivront des restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire, afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels.
Les tornades dépassent souvent les charges de dimensionnement classiques. Elles sont classées sur l’échelle EF (Enhanced Fujita), avec des vitesses de vent pouvant excéder 200 à 300 km/h (EF2 à EF3).
Ces événements restent statistiquement rares en France métropolitaine et ne sont pas toujours intégrés au dimensionnement standard, mais peuvent faire l’objet :
– d’études de risques spécifiques, notamment en zone à historique d’orages tournants ;
– de renforcements localisés : fondations profondes, pylônes type anti-cascade, treillis plus denses.

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Avis

20 juin 2025

Bernot

Bonjour, j’ai lu que le but de ce projet était de produire du e-methanol pour décarboner le secteur du transport maritime. Dans la brochure de présentation du projet OrChyDe (BrochureOrchyde_DossierConcertation96P_BD.pdf), dans le chapitre 2.1 “les usages du méthanol”, page 25, il est écrit “En 2024, le premier porte-conteneur méthanol (dual fuel), construit par l’armateur Danois Maersk, a réalisé un premier trajet de 21 500 km4. Dans la continuité de ce succès, Maersk a annoncé la production de 24 navires supplémentaires” Mais depuis décembre 2024, certains articles font état d’un revirement de l’armateur danois Maersk: On lit déjà le 5/12/24: “Fervent promoteur du méthanol carburant, l’armateur danois Maersk s’est finalement converti au gaz naturel liquéfié avec une première commande de 20 navires pour un total de 300 000 EVP annoncée en début de semaine. Dans cette flotte de porte-conteneurs optant pour une motorisation dual fuel qui ne cesse de prendre du poids, le GNL a nettement repris la tête face au méthanol vert dont la disponibilité pose toujours question” (5 décembre 2024) https://lemarin.ouest-france.fr/industries-navales/en-chiffres-maersk-integre-a-son-tour-le-club-des-porte-conteneurs-au-gnl-carburant-3ba8251e-b1c7-11ef-a8ca-075099a0d9c7 Puis, j’ai lu le 11/12/24: “Le revirement de Maersk en faveur du GNL ne fait plus de doute. Après avoir annoncé cet été la conversion d’une commande de 15 porte-conteneurs au méthanol en GNL, l’armateur danois confirme l’essai en commandant 20 navires de plus. Militant de la première heure du méthanol vert, Maersk a rejoint le club des convertis au GNL après avoir été son redoutable procureur”. (le 11 décembre 2024) https://www.actu-transport-logistique.fr/journal-de-la-marine-marchande/trafic-et-lignes/maersk-son-revirement-en-faveur-du-gnl-ne-fait-plus-de-doute-960265.php Enfin, le 9 mai 2025″ Maersk admet rencontrer des difficultés avec ses nouveaux navires au méthanol. Non seulement le méthanol vert décarboné n’est pas là en quantité suffisante, mais la gestion technique de ces nouveaux porte-conteneurs au méthanol carburant s’avère bien plus compliquée. À mi-chemin de son programme de constructions neuves, l’armateur Maersk admet devoir recourir à des fuels classiques, voire à du méthanol gris d’origine fossile”.(le 9 mai 2025) https://lemarin.ouest-france.fr/shipping/maersk-admet-rencontrer-des-difficultes-avec-ses-nouveaux-navires-au-methanol-dd5cd070-2c07-11f0-91b6-c53abcaa71f4 Est-ce que le risque de ne plus trouver de débouchés au e methanol est envisagé ou, du moins, n’est-il pas sous-estimé? Et, au final, ne risque-t-on pas e se retrouver avec une friche industrielle au bout de quelques temps? Merci Cordialement Ne risque-ton pas de se retrouver une friche industrielle?

Réponse :

Il est exact que Maersk a récemment annoncé des ajustements dans sa stratégie, notamment en commandant des navires au GNL en complément de sa flotte au méthanol. Ces décisions semblent liées à des difficultés d’approvisionnement temporaire en méthanol vert et à des défis techniques encore en cours d’optimisation. Cela ne remet toutefois pas en cause l’intérêt de fond pour le méthanol comme carburant de transition. En effet, le marché ne repose pas uniquement sur Maersk : d’autres armateurs, ainsi que des secteurs comme la chimie et l’aviation (moyennant une transformation supplémentaire), peuvent représenter des débouchés robustes et complémentaires pour le e-méthanol.

Par ailleurs, le cadre réglementaire européen, avec des textes comme FuelEU Maritime, oriente structurellement le transport maritime vers des carburants bas-carbone, renforçant les perspectives de développement du méthanol renouvelable.

Enfin, le risque de friche industrielle est très limité grâce à une sécurisation des débouchés pendant la phase de développement du projet.

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Question

19 juin 2025

02240

Accord Tereos/Verso Energy A quelle date a été signé cet accord et en quoi consiste-t-Il ?

Réponse :

Les relations entre Tereos et Verso Energy relèvent d’accords strictement confidentiels. Nous ne commentons pas la nature ni la date de nos engagements, dans le respect des accords de confidentialité qui nous lient.

1

Question

19 juin 2025

Ribemont02

Bonjour J’aimerais des renseignements par rapport au transport de ce bio carburant ? et également les rejets dans l’atmosphère, ces effets sur la santé. Je vous remercie

Réponse :

Bonjour, Afin de clarifier, c’est un e-carburant non pas un bio-carburant (c’est-à-dire qu’il est produit par voie électrolytique). Le projet OrCHyDé prévoit d’acheminer le e-méthanol produit par voie ferrée vers un dépôt de carburant situé au Havre. Ce transport alternatif à la route nécessitera un raccordement à la voie ferrée reliant le site Tereos d’Origny-Sainte-Benoîte à Saint-Quentin. La ligne ferrée existante borde le site du projet OrCHyDé facilitant la création d’un embranchement. La ligne rejoindra ensuite le réseau ferré national via Saint-Quentin. L’évacuation de la production de méthanol sera assurée par des wagons-citernes compatibles avec la réglementation sur le Transport de Matières Dangereuses (TMD). En première approche, VERSO ENERGY estime un trafic de deux trains par semaine pour le cas standard de design et jusqu’à 4 trains par semaine pour le scenario majorant, étant entendu que cette estimation est dépendante des caractéristiques du projet encore à l’étude (notamment les capacités de stockage au départ et à l’arrivée, la durée de fonctionnement de l’usine et les besoins des clients finaux).
La capture de CO2 ne génère pas de rejet atmosphérique. La production d’hydrogène par électrolyse de l’eau ne génère pas de gaz nocifs ou à effet de serre. Elle produit uniquement de l’hydrogène et de l’oxygène. Une valorisation de l’oxygène auprès d’industriels locaux sera étudiée. Si celle-ci s’avère inenvisageable, ce gaz sera rejeté dans l’atmosphère. L’hydrogène lui, sera utilisé pour la suite du processus et donc non relâché. La production d’e-méthanol génère différents gaz en quantité faible (alcool, méthanol, azote…) qui seront passés dans un oxydeur thermique pour en faire du CO2 (voir le diagramme des flux en 3.1). Il y aura donc un rejet minime de CO2 dans l’atmosphère lors de la production d’e-méthanol. Il est a noter que comme le seul carbone qui rentre dans l’installation est biogénique, celui qui sort est aussi du carbone biogénique même si celui-ci aura subi plusieurs transformations intermédiaires. Ce rejet représente donc une perte de rendement sur la capture du CO2 biogénique et non une émission d’un nouveau CO2 fossile. Ainsi, le seul rejet majeur de l’installation est de l’oxygène.

Origny-Sainte-Benoite

CONCERTATION préalable du
29 octobre au 23 décembre 2024 inclus

CONCERTATION préalable du
29 octobre au 23 décembre 2024 inclus

Voir le site

Le projet

La société française VERSO ENERGY envisage de produire sur la commune d’Origny-Sainte-Benoite (Aisne) de l’e-méthanol en combinant de l’hydrogène produit par électrolyse de l’eau, avec du CO₂ dit « biogénique »,
 c’est-à-dire provenant de la combustion ou la fermentation de biomasse et non d’énergie fossile.

Ce CO₂ biogénique proviendrait des éthanoleries locales de Tereos.

Ce projet innovant, nommé OrCHyDé (pour Origny-Sainte-Benoite Carburant et Hydrogène carboné), est porté en collaboration avec RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité, qui assurera le raccordement électrique nécessaire à cette installation.

Le projet représente un investissement allant jusqu’à 850 millions d’euros.

Petit-Couronne - Alizay

CONCERTATION préalable du
13 janvier au 15 mars 2025 inclus

CONCERTATION préalable du
13 janvier au 15 mars 2025 inclus

Voir le Site

Le projet

La société française VERSO ENERGY projette de produire à Petit-Couronne du carburant d’aviation durable (ou e-SAF pour electro-Sustainable Aviation Fuel), à partir de CO₂ capté auprès de la chaudière biomasse d’Alizay opérée par Biomasse Energie d’Alizay (BEA).

Ce projet innovant nommé DEZiR (pour projet de Décarbonation en Seine-Eure et sur la Zone industrielle de Rouen), est porté par VERSO ENERGY. RTE, Réseau de Transport d’Électricité, dans le cadre de sa mission de service public, assurera le raccordement du site situé à Petit-Couronne au réseau public de transport d’électricité.

Le projet représente un investissement de 1,3 milliard d’euros.