Le terrain appartient actuellement à Tereos qui est en contact direct avec l’exploitant et se charge de la communication avec celui-ci.

Bonjour, merci pour votre intérêt au projet. Verso Energy s’engage à réaliser une étude d’impact du trafic routier généré. Dans ce cadre, Verso Energy étudiera l’itinéraire optimal permettant de réduire les nuisances.

Bonjour,

Le sujet du trafic de camions a été fréquemment abordé lors de la concertation, car le trafic actuel est déjà significatif. Voici les précisions concernant l’impact du projet OrCHyDé.

Phase d’exploitation :Aujourd’hui Verso Energy n’a pas tranché sur le mode de transport du CO₂ biogénique issu de Mesnil-Saint-Nicaise : par voie routière ou ferroviaire. Le choix sera fait avant le dépôt des permis, aujourd’hui envisagé à horizon T3 2025, sur base d’une analyse technico-économique comparative des deux options. L’impact sur le fonctionnement actuel du site Tereos de Mesnil-St-Nicaise, d’un point de vue technique, opérationnel et réglementaire sera notemment pris en compte, de-même que la compatibilité avec l’infrastructure ferroviaire existante et les solutions logistiques possibles par les opérateurs ferroviaires.  L’impact sur le dimensionnement des équipements de stockage, et les implications en terme de réglementation et de maitrise des risques, sur le site OrCHyDé sera aussi pris en compte.

Une fois en opération, et uniquement si l’option de transport routier est retenu, le projet OrCHyDé n’ajoutera qu’un nombre très limité de camions pour le transport du CO₂ biogénique depuis Mesnil-Saint-Nicaise (4 à 7 camions par jour). Ce chiffre reste négligeable, et égal à 0 si le transport est effectué par train.

Phase de construction :

Pendant la phase de construction, le trafic augmentera temporairement de quelques dizaines de camions supplémentaires. Cependant, cette augmentation reste marginale, représentant moins d’un demi-pourcent du trafic actuel.Verso Energy s’engage à réaliser une étude d’impact du trafic routier généré. Dans ce cadre, Verso Energy étudiera l’itinéraire optimal permettant de réduire les nuisances.

Retombées locales :

Le projet générera des retombées économiques et sociales importantes, notamment :Emploi : 120 à 130 emplois directs et indirects pérennes, ainsi que 300 emplois durant la phase de construction.Retombées financières : Des contributions fiscales estimées entre 300 000 et 900 000 € par an au niveau local. Les retombées précises pour la commune d’Origny-Sainte-Benoite et les communes voisines ne sauraient être plus précisées à ce stade : elles dépendent en effet de l’utilisation que décidera de faire la collectivité de ses recettes fiscales. Voir p80 du dossier de concertation.

 Bonjour,
Le projet produira 315 kt d’oxygène par an dans le scénario majorant, soit 38 tonnes par heure de fonctionnement. Cet oxygène peut être valorisé de nombreuses façons :

1. Transformation chimique : Utilisé comme oxydant dans la production d’acides sulfurique et nitrique.
2. Industrie alimentaire : Empêche la prolifération des micro-organismes, prolongeant ainsi la durée de vie des aliments.
3. Découpage industriel : Employé dans le découpage de matériaux épais, comme les métaux.
4. Utilisation environnementale : Améliore la qualité de l’air et de l’eau, notamment dans les stations d’épuration.
5. Production d’énergie : Augmente l’efficacité énergétique dans les procédés de combustion.
6. Recherche et développement : Soutient divers projets scientifiques, y compris en biotechnologie et nanotechnologie.
7. Médical : Utilisé pour l’administration d’oxygène en milieu hospitalier et pour certains traitements médicaux.

Ces options seront étudiées. Sinon, l’oxygène sera rejeté dans l’atmosphère, où il n’aura aucun impact.

Bonjour et merci pour votre question. Le e-méthanol produit sera en effet acheminé par le rail. La Région est aujourd’hui propriétaire de la ligne Saint-Quentin – Origny-St-Benoîte et en assure l’entretien, la maintenance et l’exploitation. La Région investit actuellement dans la remise en état de 5 ouvrages d’art sur cette ligne : les travaux sont en cours et seront terminés en 2026.

Le transport du méthanol par Verso Energy se fera en conformité avec la réglementation, notamment celle relative au Transport de Marchandise Dangereuses (TMD). À noter que la ligne Saint-Quentin – Origny-Ste-Benoîte est déjà compatible TMD

Bonjour Monsieur, merci pour votre intérêt pour le projet. Le dimensionnement de la production d’hydrogène est basé pour alimenter uniquement la production de méthanol sans surplus. Nous sommes aussi convaincus que l’hydrogène et ses dérivés représentent une opportunité pour le territoire et votre proposition pourrait être étudiée ultérieurement, si le projet est acté suite à la concertation. Nous notons donc soigneusement l’intérêt de la chambre d’agriculture pour l’hydrogène.

Bonjour, l’oxygène ne sera pas accompagné d’un flux de vapeur d’eau qui viendrait faire un chapotage qui rabattrait cet oxygène sur les habitations et les riverains.

Merci pour votre soutien. L’eau sera traitée sur site et, une fois compatible avec l’environnement, elle sera rendue à l’Oise et donc utilisable par toute personne utilisant l’eau de l’Oise.

Le projet est implanté sur une parcelle qui est mise à disposition par Tereos.

Bonjour Monsieur,
La proximité du projet avec la ligne ferroviaire et la source de CO2 est un atout majeur. Nous sommes conscients des défis liés à l’insertion paysagère et avons discuté des solutions possibles lors de l’atelier thématique du 5 décembre. Il sera envisageable de créer un merlon boisé au nord du terrain et d’éloigner les équipements des zones résidentielles.

Merci pour vos contributions. Nous espérons que les réponses apportées à vos questions ont pu vous convaincre sur le bien-fondé du projet OrCHyDé.

Bonjour,
Le projet OrCHyDé contribue de manière significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en évitant environ 278 000 tonnes de CO2 par an dans le scénario le plus optimiste. Cependant, la manipulation de l’hydrogène peut entraîner des fuites, un phénomène surveillé de près. Les estimations actuelles situent ces pertes entre 0,96 % et 1,5 %, bien que certains prennent une hypothèse prudente de 3 %, basée sur des comparaisons avec les fuites de gaz naturel.

Une fois libéré dans l’atmosphère, l’hydrogène a une durée de vie d’environ 2 ans, ce qui est relativement court à l’échelle climatique. Toutefois, une partie de cet hydrogène peut réagir avec d’autres composés qui possèdent des radicaux OH donc un hydrogène et un oxygène augmentant sa persistance et son impact. Lorsqu’il est transformé, l’hydrogène a un pouvoir de réchauffement global équivalent à 11 fois celui du CO2.

Pour le projet OrCHyDé, en décomposant le calcul : Sur les 39 kilotonnes d’hydrogène prévues pour le projet on suppose une fuite de 3% (hypothèse très conservatrice) soit 1,17 kilotonnes d’hydrogène ce qui correspond à environ 13 kilotonnes de CO2eq (en multipliant par 11), soit moins de 5 % des émissions de CO2 évitées directement. Ce calcul, volontairement majoré, surestime probablement les fuites par un facteur 10, car dans les projets d’électrolyse comme OrCHyDé, les pertes sont souvent bien inférieures (autour de 0,5 % des émissions évitées).

Ainsi, même en tenant compte des éventuelles fuites, le bilan carbone du projet OrCHyDé demeure très positif.

Pour plus d’infos sur les fuites d’hydrogène : France Hydrogène. (https://www.france-hydrogene.org/publication/note-de-decryptage-les-fuites-dhydrogene-et-leur-impact-potentiel-sur-le-climat/)

Bonjour Monsieur, merci pour vos nombreuses contributions.

De manière identique aux unités de traitement de gaz actuellement en fonctionnement dans les industries chimiques et pétrolières, les unités de production seront équipées de détecteurs de gaz spécifiques afin d’identifier toute fuite d’hydrogène. Cette surveillance ainsi que les actions de logique de sécurité associées (par exemple, coupure de l’alimentation électrique des électrolyseurs) permettront une opération sécurisée de l’unité.

De façon plus concrète, toutes les zones potentielles où des fuites d’hydrogène pourraient se produire et créer des atmosphères explosives sont identifiées de manière exhaustive, appelées zones « ATEX » au sens de la directive européenne 2014/34/UE. Cette directive encadre notamment les caractéristiques du matériel devant être installé dans ces zones afin de fonctionner en toute sécurité. Cela s’applique aux détecteurs mentionnés ci-dessus, ainsi qu’à tout autre matériel électrique pouvant être utilisé de manière ponctuelle ou permanente (luminaire, moteur, moyen de communication, etc.).

Ce matériel est fabriqué spécifiquement pour limiter les risques d’explosions en utilisant des techniques de conception et de construction particulières, notamment en empêchant la formation d’étincelles ou d’arcs électriques pouvant déclencher une explosion. Ils intègrent des dispositifs de protection tels que des boîtiers antidéflagrants et des joints étanches. Ces équipements sont fabriqués à partir de matériaux résistants aux explosions et sont conçus pour minimiser les risques d’inflammation.

Bonjour Monsieur,Le projet OrCHyDé dispose de plusieurs leviers d’action afin de minimiser l’impact visuel des équipements du projet. Verso Energy sera accompagné par un architecte pour les mettre en place.Parmi ces leviers, il y a notamment :

• Une disposition optimale des bâtiments pour les éloigner du champ de vision des riverains.
• Différents systèmes autour du site tels que des murs végétaux pour camoufler le site
• Le « casing » consiste à entourer directement certains équipements industriels par des constructions spécialement conçues pour être plus esthétiques. L’objectif est de d’embellir ces équipements en les intégrant visuellement à leur environnement, grâce à une sorte d’enveloppe ou de « boîte » au design soigné autour de l’installation.

L’intégration paysagère est un sujet qui se pose pour tout projet industriel et qui sera bien pris en compte. Dans ce cadre, l’atelier du 5/12 à Ribemont à 18h30 sera l’occasion d’approfondir le sujet autour d’une table thématique dédiée.

Bonjour,
Des dispositifs de protection préventive seront déployés pour garantir la sécurité du site OrCHyDé ainsi que celle des riverains. Un ensemble de systèmes avancés de surveillance et de commande sera mis en place pour mesurer en continu divers paramètres critiques, tels que les concentrations en gaz (hydrogène, oxygène, azote) ainsi que les températures. Ces systèmes permettront une exploitation à la fois sûre et optimisée de l’installation.

Un système de sécurité intégré, conforme aux normes en vigueur, sera chargé de gérer les situations d’urgence en déclenchant automatiquement des arrêts ou en émettant des alertes, selon la nature de l’incident détecté. En cas d’arrêt de sécurité ou de mise hors service du système d’électrolyse, un mécanisme de purge automatique à l’azote interviendra. Ce procédé vise à évacuer l’hydrogène présent dans les circuits en le dispersant via des évents, garantissant ainsi son élimination sécurisée dans l’atmosphère et réduisant tout risque associé. La réglementation évolue en permanence en fonction des retours d’expérience pour assurer une sureté maximale.

Bonjour Monsieur et merci pour vos nombreuses contributions. Vous posez des questions pertinentes sur les effets du projet qui ont été envisagés par VERSO ENERGY.Nous allons répondre par thème.

Premièrement sur le sujet de la sécurité :Nous comprenons qu’il y ait des questions sur la maîtrise des risques.Nous sommes toutefois confiants, pour plusieurs raisons :

1. Le projet sera soumis à une procédure d’autorisation stricte ICPE comprenant une étude d’impact et une étude de dangers. Ces autorisations permettront aux autorités de s’assurer que le projet n’est pas un risque pour le territoire et ses habitants.
2. L’usine OrCHyDé (production d’H2 et de méthanol) sera conçue de sorte à ce qu’aucun effet majeur, en cas de scénario accidentel, ne sorte des limites du site. Le site est par ailleurs lui-même en dehors de toute zone d’effet de Tereos et est à ce titre exclu du PPRT de Tereos. 
3. Plus précisément sur l’hydrogène :

3. • L’hydrogène est, en effet, un gaz inflammable. Une flamme d’hydrogène dégage peu de chaleur rayonnante, concentrant ses effets thermiques dans une zone restreinte. Cela réduit fortement le risque de propagation.
   • Le risque d’explosion que vous évoquez est très peu probable. Il est tout de même pris en compte : les conséquences (effet de souffle) d’une éventuelle explosion sur le site du projet ne sortiront pas du terrain du projet grâce à plusieurs mesures, telles que des toits soufflants qui permettent de confiner une explosion à un périmètre au sol, toute l’énergie s’échappant vers le haut.

4. Enfin, VERSO ENERGY est tout à fait conscient des enjeux associés à la production d’hydrogène et mettra en place des mesures de prévention et des systèmes de sécurité comme, par exemple, des systèmes d’arrêts automatiques et de purge des circuits.

Bonjour, VERSO ENERGY a mis en place plusieurs moyens d’information autour du projet:- Pour un résumé rapide : les informations sur le site internet https://concertation-orchyde.eu/projet-details/– Pour un résumé :  Le dépliant de concertation  https://concertation-orchyde.eu/wp-content/uploads/2024/10/DepliantConcerationPrealable_projetOrChyDe_web.pdf– Pour une information en profondeur : Le dossier de concertation https://concertation-orchyde.eu/wp-content/uploads/2024/10/BrochureOrchyde_DossierConcertation96P_BD.pdfJe vous invite à consulter ces documents pour vos renseignements. Si vous avez une question plus précise vous pouvez la poser sur le formulaire en ligne : https://concertation-orchyde.eu/posez-vos-questions/

Bonjour, merci pour votre soutien au projet et vos questions. 

1. L’eau est un point crucial de ce type de projet. VERSO ENERGY minimise sa consommation d’eau là où c’est possible. Toutefois une partie reste inévitable: l’hydrogène est produit à partir de la molécule d’eau et celle-ci est consommée dans le processus. Le débit d’étiage, débit minimum d’un cours d’eau, de l’Oise est de 160 000 m3/jour, le projet consomme 2800 m3/jour dans le cas maximal.

          Ainsi la consommation du projet représente moins de 2% du débit d’étiage de l’Oise, ce qui est considéré en général comme un ordre de grandeur acceptable. 

         Durant les périodes de sécheresses, la préfécture prendra des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celles du projet OrCHyDé seront les premières à subir des restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire.

      2. La molécule d’e-méthanol finale sera plus chère que le carburant marin fossile, actuellement utilisé dans les navire-cargos.

           Toutefois, les armateurs ont :

           – des objectifs réglementaires européens de décarbonation à respecter avec des pénalités financières associées en cas de manquement (FUELEU Maritime). Les carburants alternatifs comme le e-méthanol produit par le projet OrCHyDé permettent d’atteindre ces objectifs.

           – des possibilités (telles que les quotas ETS) de valorisation des émissions de gaz à effets de serre (GES) évitées . Ces émissions peuvent être évitées grâce au e-méthanol.

            Ces mécanismes donnent une vraie valeur au e-méthanol du projet OrCHyDé et lui assure une place dans le marché. 

Bonjour,

Le projet serait installé au bord de la D131 au Sud d’Origny-Sainte-Benoite en direction de Ribemont, à 1 km au Sud-Est de l’usine Tereos, lieu de production du CO2 biogénique.